Vous portez cette année les couleurs de la région Normandie. Que cela représente-t-il pour vous ?
"C'est beaucoup de fierté. Ce qui est vraiment sympa, c'est que le nombre de supporters a un peu augmenté. Je reçois plus d'encouragements qu'avant et ça fait plaisir. Cette année, il se trouve que les épreuves du calendrier ne se passent pas beaucoup en Normandie mais lorsque cela est le cas, c'est à chaque fois plaisant de voir les autres coureurs agréablement surpris par l'accueil et les paysages que l'on y trouve. J'ai vraiment beaucoup de plaisir à représenter une région comme celle-là. "
Quels sont vos plus grands souvenirs sur la Solitaire du Figaro ?
"Il y a forcément ma première participation, en 2006. La course partait alors de Cherbourg et forcément, partir de la maison, pour moi, c'était un grand moment. Je n'avais que 21 ans et j'avais trouvé un budget à l'arrache. Ce sont des copains qui m'ont suivi et qui m'ont assisté pendant un mois, et je garde vraiment de très bons souvenirs de tout ça. Il y a aussi ma première victoire d'étape, en 2014, entre Deauville et Plymouth. Ce n'est pas rien de gagner une manche de la Solitaire et le plus rigolo, c'est qu'à un mille de la ligne d'arrivée, j'ai vu débarquer un bateau avec mes copains, ceux qui m'avaient justement aidé en 2006. Ça a vraiment été une belle surprise ! "
Quid de la concurrence de cette 50e édition ?
" On n'a jamais vu ça ! Que ce soit en termes de qualité ou de quantité, c'est vraiment unique. Le plateau est génial et c'est précisément ce qui va rendre la course si belle. Ça va être incroyable et bien malin serait celui qui annoncerait déjà le tiercé gagnant ! Le jeu promet d'être très ouvert. Tout est vraiment réuni pour faire une très belle Solitaire. D'un point de vue sportif, c'est génial de pouvoir se mesurer à des marins de très grand renom, et pour le reste, au final, c'est plus risqué pour eux que pour nous… "
Un mot sur le parcours ?
" Le parcours de cette édition est à la fois dense et copieux. Pour l'avoir bien bossé, je peux dire que le nombre de points spécifiques à étudier est hallucinant. Cela implique une multitude de possibilités. Le jeu promet d'être d'autant plus ouvert qu'il y a très peu de marques obligatoires, ce qui laisse de nombreuses options. On va passer pas mal de temps en Manche, et ça me plait bien, mais qui dit Manche dit beaucoup d'algues, beaucoup de renverses de courants, beaucoup de passages à niveau et beaucoup de choix à faire entre la terre et le large. Il va se passer énormément de trucs, c'est sûr ! "
Que pensez-vous du format de la Solitaire ?
" Le fait que tout le monde ait un bateau identique est forcément très intéressant, mais ce qui rend la course à part, c'est aussi le fait qu'elle se joue au temps et non aux points. Tout peut se jouer sur une étape, dans un sens comme dans l'autre. En clair, on peut choisir de casser la baraque sur un super coup ou plutôt décider de jouer à l'épicier en gagnant un peu par-ci, un peu par-là. La difficulté est de savoir où placer le curseur. Celui qui prend trop de risques ne gagnera pas plus que celui qui n'en prend jamais. Il faut réussir à doser et ce n'est pas simple. "
Le départ de la 50e Solitaire du Figaro a été donné ce dimanche 2 juin 2019 depuis Nantes.
Le parcours.
Étape 1 : Nantes-Kinsale, 550 M départ le 2 juin 2019
Étape 2 : Kinsale-Morlaix, 615 M départ le 9 juin 2019
Étape 3 : Morlaix-Morlaix, 450 M départ le 16 juin 2019
Étape 4 : Morlaix-Dieppe, 500 M départ le 22 juin 2019
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