Débutée à douze équipes en Chine en 1991 sans grand espoir de perdurer, l'aventure des Coupes du Monde pour ces dames est proche de sa fin dès la deuxième édition de 1995 en Suède, qui ne regroupe que 4 500 spectateurs de moyenne par match.
C'est en réalité le premier tournoi olympique féminin, joué en 1996 à Atlanta (USA) qui fait décoller la pratique partout dans le monde. Organisée par deux fois dans la foulée aux USA en 1999 puis en 2003, la Coupe du monde prend un vrai envol avec le million de spectateurs dépassé dans les stades et les unes des plus grands magazines du monde. En 2007, quatre ans plus tard, c'est à nouveau la Chine qui accueille le rendez-vous mondial et y confirme sa mainmise sur le terrain avant de recevoir en 2011, une compétition qui reste dans les annales. La 6e Coupe du monde féminine est un succès. De l'enthousiasme, des stades pleins, un football aussi offensif que technique et le sacre d'un nouveau champion, le Japon, l'événement marque incontestablement un tournant dans le développement de la version féminine du beau jeu.
Il est temps de changer de braquet avec l'accueil de 24 équipes en phase finale en 2015 au Canada pour une édition de tous les records, notamment celui de téléspectateurs devant la finale : 60 millions. Dire que les États-Unis et l'Allemagne portent le développement du foot féminin mondial n'est qu'un doux euphémisme, reste désormais à la France d'ouvrir son compteur face à ces deux monstres sacrés.
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