Le feuilleton judiciaire devra encore attendre son épilogue… Le mercredi 29 mai 2019, la justice a choisi de prendre son temps dans le conflit qui oppose l'usine Renault de Cléon (Seine-Maritime) à la famille de l'un de ses anciens salariés, décédé en intervenant sur une machine en 2016.
"C'est reculer pour mieux sauter"
À qui la faute ? L'employé aurait-il pris trop de risque ? L'usine est-elle assez sécurisée ? Les organismes de formation ont-ils mal rempli leur mission ? Après l'audience du début du mois d'avril, le tribunal de Rouen n'a pas tranché et a demandé un complément d'informations. Une enquête plus approfondie devra être menée, notamment en interrogeant le chef d'équipe et l'un des collègues de la victime, un père de famille de 33 ans, qui n'ont pas encore été entendus par un juge d'instruction.
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"C'est une surprise, c'est reculer pour mieux sauter", expliquait Karim Berbra, l'avocat des proches de la victime, à la sortie de l'audience. "Je pense que le tribunal a voulu jouer la sécurité." Le temps d'examiner tous ces nouveaux éléments, la décision du tribunal a été remise au mardi 21 janvier 2020.
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