Le 9 décembre 2018, la police est avisée par un groupe de jeunes filles qu'un individu marchant seul dans la rue, à Rouen (Seine-Maritime), a eu des gestes obscènes, se masturbant devant elles. Devant leurs réprobations, l'individu s'enfuit. Les policiers le retrouvent néanmoins rive gauche, non loin du commissariat, alors qu'il pensait certainement avoir échappé à toute poursuite.
Déjà soigné en psychiatrie
Il est interpellé et placé en garde à vue, au cours de laquelle son audition révèle un état alcoolique avéré et des explications floues quant à son attitude. À la barre, il reconnaît calmement : "Tout ça est confus dans ma tête." À l'audience du vendredi 24 mai 2019, le mis en cause assure qu'il ne veut pas se dédouaner de ses actes, dont il n'a pourtant aucun souvenir, et rappelle qu'il est déjà soigné en psychiatrie et poursuit un suivi médical visant à éradiquer ses pulsions obsessionnelles.
Son casier judiciaire fait d'ailleurs mention d'une condamnation pour exhibition sexuelle. Pour le procureur de la République, "les soins ne suffisent apparemment pas au prévenu". Sa défense retient qu'il n'a pas commis d'agression physique et n'a "menacé personne". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le reconnaît coupable et le condamne à une peine de quatre mois de prison entièrement assortis du sursis, ainsi qu'à une obligation de soins plus appropriée.
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