Loïc Ledu a tout connu au Stade Malherbe. Les défaites, les victoires, les montées, les descentes… et ce, dès les premières rencontres des "rouges et bleus" au stade de Venoix. Dès les années 80, cet ancien instituteur était un grand passionné de football, qui plus est du club professionnel le plus proche de chez lui. "J'ai pris mon premier abonnement lors de la première montée du SM Caen en Ligue 1. J'ai été abonné pendant plus de trente ans.".
Une transmission familiale inversée
Ancien footballeur à Condé-sur-Noireau, cet amour du maillot, il l'a développée encore grâce ses fils. Il était pourtant au stade avant leur naissance. "Je fais partie des spectateurs normaux. Une fois dans le nouveau stade à d'Ornano (en 1993, ndlr), mes fils ont trouvé l'ambiance trop calme. Ils ont vite intégré le MNK, où ils étaient très investis, et m'ont motivé. C'est vrai que ça me donnait envie d'être debout, de sauter et de chanter." Difficile de ne pas rejoindre le groupe, quand le fils aîné a même enfilé le costume de la mascotte.
On imagine alors un passionné vêtu de rouge et bleu de la tête aux pieds. Bien au contraire : Loïc Ledu est un fidèle supporter discret. Une écharpe conquérante autour du cou et le tour est joué."J'ai plus de cent écharpes à la maison, au grand dam de ma femme, qui déteste le football. Mais ce sont des écharpes collectors, créées uniquement pour le kop." Toujours placé au même rang, dans la même travée, et sur le même fauteuil en plastique, "Big Dudu" - comme le surnomment les habitués - est devenu un symbole au SM Caen.
Le SM Caen dans la peau même en Bretagne
"Quand il est parti, il a pris le micro du speaker pour faire son jubilé.", raconte l'un des membres du kop. À l'aube de la saison 2018-2019, synonyme d'une nouvelle relégation, le passionné s'est exilé en Bretagne. Là où, pourtant, la concurrence est rude, sur le carré vert. Encore une fois, c'est la famille qui a pesé dans le choix de ce jeune retraité de 62 ans, fils d'un papa breton…
Supporte-t-il donc Brest, Guingamp ou Rennes désormais ? "Hors de question ! Je resterai fan de Malherbe. C'est pour toujours. Je suis tous les matchs de loin. Quels que soient les résultats, je suis toujours dans l'encouragement." Loin des larmes et des regrets, une histoire qui s'écrit avec passion, sans équivoque.
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