C'est peu dire que les Saint-Louis Blues reviennent de loin.
Ils ont dû patienter 49 ans pour revivre une finale, la quatrième de leur histoire après trois échecs consécutifs en 1968, 1969 et 1970.
Début janvier, même le plus fervent des supporters des Blues n'aurait pu imaginer son équipe à pareille fête, cinq mois plus tard.
Saint-Louis affichait alors le pire bilan du championnat et était distancé à la dernière place de la conférence Ouest avec 15 victoires pour 22 défaites.
Quelques semaines plus tôt, les dirigeants avaient perdu patience et limogé Mike Yeo, leur entraîneur en poste depuis 2016.
L'électrochoc espéré avec le remplacement de Yeo par Craig Berube a tardé à se manifester. Mais les Blues ont fini par se réveiller et ont terminé à une inespérée 5e place de la conférence Ouest.
"Quand l'équipe a commencé à mieux jouer en janvier et en février, on s'est dit que les play-offs étaient encore un objectif. Quand on a atteint les play-offs, on s'est dit que tout était possible et nous voilà en finale", a expliqué Berube, seulement le 11e entraîneur de l'histoire à atteindre la finale NHL en étant nommé en cours de saison.
"Cette équipe se bat"
"Cette équipe se bat jusqu'à la dernière minute et croit vraiment en elle", a-t-il prévenu.
Les Blues ont eu raison tour à tour de Las Vegas, finaliste malheureux l'an dernier (4-3), de Dallas (4-2) et de San Jose (4-3) grâce à leur capacité à s'imposer à l'extérieur, où ils ont remporté sept victoires en neuf matches.
Mais Saint-Louis n'est pas favori face à Boston.
Les Bruins ont en effet eu onze jours pour préparer cette finale, après avoir balayé Carolina (4-0) en finale de conférence Est.
Deuxième à l'issue de la saison régulière, Boston est le seul cador à avoir évité les pièges des play-offs, non sans une grosse frayeur au 1er tour face à Toronto (4-3).
Les Bruins sont eux habitués à disputer la finale, puisqu'ils y participeront pour la 20e fois de leur histoire et pour la troisième fois depuis 2011, date de leur 6e et dernier sacre.
Mais à l'image de leur gardien finlandais Tuukka Rask, impressionnant depuis le coup d'envoi des play-offs (94,2% de tirs arrêtés), ils refusent de s'emballer.
"On sait que c'est difficile d'atteindre la finale et on veut tout faire pour saisir notre chance. On a vraiment le sentiment d'avoir construit quelque chose de spécial ces dernières années et qu'il faut concrétiser cette année", a expliqué Rask.
Le programme de la Coupe Stanley 2019, la finale de la Ligue nord-américaine de hockey sur glace (NHL), entre Boston et Saint-Louis, à partir de lundi:
Match N.1, lundi 27 mai: Boston - Saint-Louis
Match N.2, mercredi 29 mai: Boston - Saint-Louis
Match N.3, samedi 1er juin: Saint-Louis - Boston
Match N.4, lundi 3 juin: Saint-Louis - Boston
Match N.5 (si nécessaire), jeudi 6 juin: Boston - Saint-Louis
Match N.6 (si nécessaire), dimanche 9 juin: Saint-Louis - Boston
Match N.7 (si nécessaire), mercredi 12 juin: Boston - Saint-Louis
NB: la première équipe à quatre victoires remporte la finale
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