Le dernier match en date à Roland-Garros du Suisse aux vingt trophées en Grand Chelem (record) remontait à 2015, précisément au 2 juin, quand il s'était incliné en quarts de finale face à son compatriote Stan Wawrinka (6-4, 6-3, 7-6 (7/4)), futur vainqueur. Au deuxième tour, Federer, ex-N.1 mondial aujourd'hui N.3, sera opposé à l'Allemand Oscar Otte, 145e joueur mondial et lucky loser.
"J'étais bien crispé au début, j'avais le coeur qui battait fort, a souri Federer, sacré sur la terre battue parisienne il y a dix ans, à même le court Central. Merci pour l'accueil, c'était fabuleux, merci mille fois."
S'il a réservé un accueil poli à Sonego, c'est avec une ovation que le public du court Philippe-Chatrier, pas encore plein à l'entrée des deux joueurs sur le court, a accueilli Federer. Le match n'était pas encore commencé que les "Roger, Roger, Roger" descendaient déjà des tribunes.
Sous un ciel gris, l'ambiance est toutefois vite redevenue plus feutrée et le champion suisse n'a pas eu à se montrer flamboyant pour s'échapper: 4-0 en treize minutes, puis 6-2, 4-0 en quarante. Au point qu'un spectateur lui lance: "Va pas trop vite Roger !".
C'est précisément à partir de cet instant que le tempo s'est ralenti pour Federer. En offrant un break à Sonego sur une double faute, il a permis à l'Italien, qui a progressivement trouvé ses marques, de revenir à 4 jeux à 3 dans la deuxième manche. Puis dans la troisième, Sonego lui a tenu tête jusqu'à 4-4. Dans les deux cas, le Suisse a su faire la différence.
"Deux fois le double break au début du premier et du deuxième set, ça relâche un peu les nerfs, ça fait du bien. J'ai pu m'exprimer un peu plus, jouer vers l'avant, faire service-volée de temps en temps..., a-t-il expliqué. Je savais que ça allait être un test pour commencer, il y a un certain soulagement."
Federer était absent des trois précédentes éditions de la levée parisienne du Grand Chelem. En 2016, il avait joué deux tournois sur ocre, mais son dos douloureux l'avait contraint à renoncer à Roland-Garros. Les deux années suivantes, il avait délibérément évité l'ensemble de la tournée printanière sur terre pour se ménager en vue de Wimbledon. Lui qui, avant la saison 2019, n'avait plus mis les pieds sur la surface depuis mai 2016, l'a de nouveau foulée au début du mois, à Madrid puis à Rome (deux quarts de finale).
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