Le PSG a annoncé la nouvelle samedi, au lendemain de la piteuse défaite parisienne à Reims (3-1), venue conclure une saison très difficile pour le technicien allemand, âgé de 45 ans.
Les semaines mises par le club à le conforter, alors que l'officialisation était attendue depuis fin mars, ont nourri les suspicions sur son avenir, mais c'est bien un statu quo qui se dessine pour la rentrée: avec le coach "TT" et le directeur sportif Antero Henrique, le PSG va tenter de redorer son blason la saison prochaine avec le même tandem.
Pour ses débuts, Tuchel a fait moins bien que son prédécesseur Unai Emery: il a gagné la Ligue 1 et le Trophée des champions, mais a abandonné les deux coupes nationales, tout en répétant le même parcours chaotique en Ligue des champions (8e de finale), avec en toile de fond, des tensions avec le dirigeant portugais.
Depuis l'échec humiliant en mars contre Manchester United en C1, et une élimination à domicile (3-1) malgré la victoire 2-0 de l'aller, son équipe a laissé un goût doux-amer aux supporters. Qui a même viré au vinaigre après la défaite contre Rennes en finale de la Coupe de France (2-2 a.p., 6-5 aux t.a.b.) fin avril.
Chaud le mercato
"Je n'ai jamais pensé partir. Jamais", déclarait-il après ces désillusions répétées, alors que les rumeurs sur son poste allaient bon train. "On parle toujours avec le président (Nasser Al-Khelaïfi) et le directeur sportif. C'est nécessaire. Ils ne sont pas contents, c'est clair. C'est normal car nous ne sommes pas non plus contents. Nous sommes dans le même état d'esprit."
Il leur faudra travailler dans le même sens pour relancer la machine PSG. Mais Tuchel garde du crédit pour cette mission.
Proches des stars Neymar et Kylian Mbappé, il a continué à faire du PSG une machine à marquer et à gagner en championnat, avec le record de 14 victoires consécutives pour démarrer la saison, tout en convaincant par sa personnalité et ses stratégies.
Adepte du "happy management", l'ancien du Borussia Dortmund compte plusieurs succès tactiques, comme le repositionnement dans l'axe de Mbappé, plus habitué à jouer sur une aile.
Il a aussi démontré qu'il savait manier le bâton quand ses principes n'étaient pas respectés, en privant "Kyky" et Adrien Rabiot d'une titularisation lors du choc à Marseille (2-0) en octobre, en raison d'un retard pour la causerie d'avant-match.
Durant sa première saison, Tuchel "a appris chaque jour", avait-il expliqué au début du mois de mai. "Je suis là pour apprendre et m'améliorer. C'est nécessaire. C'est un grand défi, ici".
Son prochain challenge arrive très vite. Le mercato s'annonce brûlant cet été pour Henrique et Tuchel. "Il y a beaucoup de choses à améliorer", expliquait-il récemment. Avec en prime, la pression de Kylian Mbappé qui a réclamé "plus de responsabilités", sous peine d'aller "voir ailleurs".
S'il va au bout de son nouveau bail, Tuchel fera aussi bien que Laurent Blanc (2013-2016), l'entraîneur de l'ère QSI resté le plus longtemps sur le banc. Sous le règne de l'ancien sélectionneur des Bleus, le PSG avait atteint les quarts de finale de la Ligue des champions. Tuchel devra cette fois faire mieux. Et vite.
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