"Je pense que tout le monde a passé un mauvais week-end. On n'a pas beaucoup dormi." À l'instar de ses troupes du Rouen Normandie Rugby (Seine-Maritime), l'entraîneur Richard Hill ne cache pas que le retour du match aller des demi-finales de Fédérale 1, contre Albi, a été difficile. Mais une fois la déception encaissée, ses Lions sont prêts pour tenter de renverser leur retard de 11 points, au retour le vendredi 24 mai 2019. Une situation nouvelle, d'ailleurs, pour une équipe qui a été habituée à dominer outrageusement.
Un Diochon plein pour pousser les Lions
"Il faut marquer les essais. Dans les trois derniers matches, on n'a pas trouvé notre jeu, on était crispé... Maintenant on n'a pas le choix ! Si on doit perdre, on doit au moins jouer comme on sait le faire ! Si on écarte le jeu sur nos ailiers, Gabin Villière ou David Lemi, on peut marquer et rattraper ces 11 points", prévoit Richard Hill, qui regrette que son équipe se soit cantonnée à jouer avec ses avants au match aller.
Cette fois, les éléments devraient être bien plus favorables aux pensionnaires provisoires du stade Diochon. Le déluge rencontré dans le Tarn n'est pas prévu sur l'agglomération rouennaise et l'enceinte habituellement dédiée au football sera pleine comme un œuf pour pousser les Normands vers la Pro D2. "Franchement, si 8 000 personnes ou plus ça ne motive pas les joueurs, on a un soucis !", plaisante le technicien anglais. Mais pour entraîner le public derrière son équipe, il sait déjà que ce sont ses protégés qui devront faire le premier pas "en marquant rapidement un premier essai".
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Pour la rencontre la plus importante de son histoire, le club pourra compter sur deux retours de premier plan avec le centre Josh Drauniniu et le troisième ligne William Takaï. Surtout, l'entraineur a fait un choix fort en changeant complètement sa charnière. Exit donc Florent Campeggia et Matty James à la mêlée et à l'ouverture, à qui Richard Hill préfère Bastien Cazale-Debat et Jordan Michallet, censés apporter plus de vitesse et plus de jeu à la main. Proposer du jeu, c'est l'idée de Richard Hill pour renverser une situation compromise. Ou, dans le pire scenario, au moins tomber avec les honneurs.
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