Coup de théâtre lundi soir 20 mai. La cour d'appel de Paris, contredisant le Conseil d'État, a ordonné que l'alimentation de Vincent Lambert - tétraplégique depuis dix ans - soit reprise au moins jusqu'à ce que la Convention internationale des droits des handicapés se prononce.
Un douloureux débat
La cour d'appel a enjoint à l'État de "prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées le 3 mai 2019 tendant au maintien de l'alimentation et de l'hydratation". Quelques heures plus tôt, la Cour européenne des droits de l'homme avait pourtant rejeté une ultime requête.
Les parents de Vincent Lambert sont engagés depuis six ans dans un combat judiciaire pour que leur fils soit considéré comme handicapé et gardé en vie dans un établissement spécialisé.
Mais la famille est lourdement divisée, à l'image du pays : l'épouse, cinq de ses frères et sœurs, et surtout son neveu, réclament que l'on cesse de l'alimenter et de l'hydrater : ce qui doit provoquer le décès en quelques jours par insuffisance rénale.
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