90, 80, 90… ? On se perd dans les chiffres. Édouard Philippe a indiqué hier matin, jeudi 16 mai 2019, à dix jours des élections européennes, vouloir faire marche arrière sur la limitation à 80 km/h sur toutes les routes départementales. La loi fixée, un certain 1er juillet 2018, n'avait pas été accueillie avec enthousiasme par les Français. Sur France info, le premier ministre a annoncé qu'il était "prêt à laisser aux départements la responsabilité de fixer la vitesse maximale sur leurs routes".
Certaines zones resteront à 80 voire 70 km/h
Dans la foulée, le président du département du Calvados a saisi l'opportunité et indique se "satisfaire de l'annonce faite par Édouard Philippe". Jean-Léonce Dupont s'est d'ores et déjà rapproché de ses services pour étudier les différentes possibilités.
Selon lui, une chose est certaine, toutes les routes que le département gère ne pourront pas être rétablies aux 90 km/h : "Les décisions seront prises prochainement, mais il va de soi que le passage à 90 km/h ne pourra pas être étendu à la totalité des 5 600 kilomètres de routes départementales. Nous n'avons pas attendu une modification du code de la route pour exercer nos pouvoirs de police et réglementer la vitesse maximale des zones d'insécurité à 70 km/h, et même moins, lorsque la configuration des lieux l'exigeait", précise-t-il via un communiqué.
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