Plus connu sous le nom de Josu Ternera, il était en cavale depuis 2002. Le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné en son absence, le 1er juin 2017, pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste".
Très influent dans l'organisation, il avait enregistré la "déclaration finale" par laquelle l'ETA annonçait sa dissolution définitive en mai 2018.
Il a été arrêté jeudi matin à Sallanches? dans les Alpes françaises, dans une opération conjointe avec la Direction générale de la sécurité intérieure française (DGSI), ont indiqué le ministère espagnol de l'Intérieur et la source judiciaire.
Selon cette dernière, Josu Ternera a d'abord été placé en rétention dans les locaux de la brigade de gendarmerie, avant d'être admis à l'hôpital car il a demandé à être examiné par un médecin. Le mandat d'arrêt devait lui être ensuite notifié et il sera présenté dans les prochains jours au parquet de Paris.
Etant donné que la condamnation en 2017 a été prononcée en son absence, il a la possibilité de demander à être jugé à nouveau.
Chef historique de l'ETA de 1977 à 1992, élu député en 1998 d'Herri Batasuna (parti nationaliste radical) aujourd'hui dissous, Josu Ternera avait échappé à une précédente tentative d'arrestation en France en 2013.
Il était passé dans la clandestinité pour échapper aux poursuites pour son rôle dans un attentat contre une caserne de la Garde civile à Saragosse, dans le nord de l'Espagne, qui avait fait 11 morts dont cinq enfants en 1987.
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