Sur le parcours de Bethpage, près de New York, le "Tigre" peut écrire à 43 ans une nouvelle page de son incroyable légende.
Alors qu'il avait sombré à la 1199e place mondiale en décembre 2017, il ne lui manque plus, 18 mois plus tard, qu'une poignée de points pour remonter sur le trône de N.1 mondial où il a déjà passé 683 semaines.
"Physiquement, je me sens très bien, la période d'entraînement s'est bien passée. Je me suis beaucoup entraîné ces derniers temps et je suis impatient d'en découdre", a assuré le "Tigre" qui abordera le deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année au 6e rang mondial.
Après son sacre à Augusta, le 14 avril, Woods a dû faire une pause pour retrouver de la fraîcheur, physique et mentale.
C'est la nouvelle réalité d'un joueur qui a été opéré du dos à quatre reprises entre 2014 et 2017 et qui, rongé par la douleur, a cru un temps devoir ranger ses clubs de golf.
Nicklaus voit Woods battre son record
"Il y a des jours où j'ai une grande amplitude dans mon drive et des jours où ce n'est pas pas le cas, des jours où c'est douloureux et des jours où ce n'est pas le cas. Mais il y a plus de jours où je me sens vieux que jeune", a-t-il résumé.
"Pour avoir les meilleures chances de gagner les épreuves à mon calendrier, il faut que je fasse des pauses plus longues et que je m'assure d'être d'être prêt pour donner le meilleur de moi-même", a poursuivi Woods.
Le parcours de Bethpage, très exigeant, lui a déjà souri, puisqu'il y a remporté l'US Open en 2002.
S'il devait s'imposer dimanche, il égalerait le record de succès sur le circuit professionnel américain (PGA) de son illustre compatriote Sam Snead (82 titres).
Il pourrait surtout se rapprocher du record de 18 sacres en Grand Chelem de Jack Nicklaus, son modèle et mentor.
"Si son corps tient le coup et s'il n'a pas d'autres problèmes, je pense que la probabilité qu'il batte mon record est très bonne", a estimé Nicklaus.
"Il frappe la balle mieux qu'il ne l'a jamais fait", a-t-il insisté.
Woods disputera les deux premiers tours en compagnie de son compatriote Brooks Koepka et de l'Italien Francesco Molinari qui pourraient très bien être ses principaux rivaux cette semaine.
"Il va falloir être costaud"
Koepka a remporté le Championnat PGA 2018, la dernière édition disputée en août avant le réaménagement du calendrier cette saison.
Le N.3 mondial a la carrure et la puissance pour faire des merveilles sur le "Black Course" (parcours noir) de Bethpage.
Molinari a terminé, lui, à la 5e place du Masters, après avoir craqué lors du 4e tour, mais le N.7 mondial a remporté le British Open 2018 et le prestigieux Arnold Palmer Invitational cette saison.
"C'est un parcours très long, cela va être encore plus difficile cette année à cause de la pluie et du froid. Il va falloir être costaud", a résumé Rory McIlroy.
Le Nord-Irlandais est l'un des quatre joueurs, avec Tiger Woods, Brooks Koepka et l'Anglais Justin Rose qui peuvent déloger l'Américain Dustin Johnson de la première place mondiale.
"Même si c'est toujours bien d'être N.1 mondial, ce n'est pas ça le plus important. Ce qui compte, c'est que je me sens fort sur un parcours qui me convient", a prévenu Johnson, dauphin de Woods à Augusta.
Il y aura un seul Français en lice, Mike Lorenzo-Vera, qui s'attaquera à son troisième rendez-vous majeur, après le British Open 2017 (62e) et le Championnat PGA 2018 (65e).
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