L'histoire d'une idylle qui tourne au vinaigre ce mardi 7 mai au tribunal correctionnel de Caen. Tout commence sous le soleil de l'Algérie lors de vacances en 2003. La femme, assistante sociale, reconnaît une immédiate entente intellectuelle et de valeurs partagées, ce qui décide l'homme à venir s'établir avec elle, à Pontorson, en 2004. Trois enfants plus tard, en 2014, la femme demande le divorce. De compagnon agréable, l'homme se transforme en "chef" de famille tyrannique.
Harcèlement et insultes
Mais, ce qui amène l'Algérien de 53 ans en audience, sont ses agissements dès le jugement confiant la garde exclusive des enfants à sa femme. Désaxé par la demande de divorce, l'homme a été interné en 2014, puis a fait un infarctus. Dès lors, un harcèlement en règle s'organise, l'homme se poste régulièrement devant le domicile de son ex-femme pour la voir elle et ses enfants. Il traite son ex-femme de "p***", et de toutes les injures sexuelles possibles ou l'empêche de partir travailler. Mais, le pire arrive dès que l'homme prétend que son ex-femme se prostitue chez elle, devant ses enfants. Un psychiatre estime qu'il souffre de délires interprétatifs. Reconnu avec une altération du discernement, il est condamné à 12 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve de trois ans. Interdit de contact, l'homme devra se soigner.
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