La phase de test avait été lancée fin avril 2018. Il s'agissait de mettre en circulation, sur les routes de Normandie, 6 à 8h par jour, les véhicules d'une société privée équipées d'un radar. Un an après, une trentaine de voitures de ce type sont en fonction sur l'ensemble de la région. Problème : elles sont loin de donner satisfaction avec moins de 10 flashs quotidiens contre les 260 escomptés pour rentabiliser le coût de l'opération (120 000€ par véhicules).
Pas de généralisation ?
En coulisses les autorités reconnaissent des dysfonctionnements techniques. Quoi qu'il en soit, et alors que la mise en circulation de ce type de véhicule devait s'étendre aux régions voisines de la Normandie, l'idée d'une généralisation de ce procédé ne serait plus à l'ordre du jour. D'autant que l'échec de cette phase de test ne coïncide pas avec une amélioration des autres indicateurs.
Une hausse de l'insécurité routière en Normandie
Depuis le début de l'année, les indicateurs sont écarlates en termes de sécurité routière en Normandie. Ainsi, plus 40 000 excès de vitesse auraient été constatés par les radars fixes et mobiles de la région, entre janvier et avril 2019, alors même que de nombreux radars fixes ont été endommagés en marge du mouvement des gilets jaunes. 54 % de plus que l'année précédente. Des chiffres qui corroborent le constat dressé par le préfet de la Manche début mai.
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