À un mois de l'Armada, quels sont les derniers préparatifs ?
Patrick Herr: "Il faut penser que nous travaillons depuis 2013 sur cette Armada. Lorsqu'une Armada s'arrête, nous continuons pour préparer la suivante. Il reste maintenant les problèmes de détails, les problèmes techniques à régler."
Comment on se sent en tant que président à un mois de l'évènement ?
"On ne dort plus [rires] ! On pense à un tas de choses, à l'organisation. C'est un peu de stress mais c'est un grand moment dont il faut profiter. Je le dis, même aux Rouennais, c'est intéressant de venir en ce moment au Hangar 23 pour nous encourager puisque nous travaillons tous les jours avec des bénévoles. Ça va passer très vite les dix jours donc il faut en profiter dès maintenant, c'est peu par rapport aux années travaillées."
Êtes-vous confiant pour le bon déroulement de l'Armada ?
"On a beaucoup plus de problèmes qu'en 2013 puisque les questions de sécurité sont très importantes avec tout ce qu'il s'est passé depuis. Il y aura 8 km de barrières, 88 caméras, des drones, un contrôle aux cinq entrées pour le public et cinq compagnies de CRS. Tout sera transformé par rapport à ce qui a pu exister."
Avez-vous arrêté le mode de visite pour l'Hermione ?
"J'ai été affolé de voir la foule qui est arrivée lors de la venue de l'Hermione à Cherbourg. Nous sommes le seul port qui va faire la gratuité donc je pense que nous aurons beaucoup de gens de déçu qui n'auront pas pu la voir à Cherbourg, à Ouistreham, à Dieppe ou ailleurs et qui viendront à Rouen parce que ce sera gratuit. Pour y accéder, je pense que nous ferons des files avec un quota de visiteurs peut-être de 150 personnes. Dans la journée, on peut passer 2500 personnes, on va essayer de filtrer et j'espère que le public sera raisonnable."
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Que souhaitez-vous dire aux gilets jaunes qui appellent à la mobilisation lors de l'Armada ?
"C'est toujours une grande fête et le public apprécie les fêtes conviviales et apaisées. Je pense que ça sera à nouveau le cas. Rien n'empêche les gens de distribuer des documents et autres mais il faut que ça soit calme."
Comment abordez-vous cette Armada, qui est votre dernière ?
"C'est la der des ders comme on dit ! Mais il y aura beaucoup d'autres Armada dans les années à venir, puisque je prépare ma succession, j'ai d'ailleurs déjà trouvé un successeur, un passionné de voile qui lui-même navigue. C'est le conseil d'administration et les politiques qui décideront du nouveau président et des dates de la prochaine Armada. On a besoin, en ce moment, de grandes fêtes dans la quiétude."
Que voulez-vous retenir de ces 30 dernières années ?
"Ce qui est important pour nous, c'est de se dire que, grâce aux Armada, les Rouennais et le public ont redécouvert les quais. Depuis 30 ans, tout le monde s'est installé sur les quais comme la Métropole de Rouen. Ce sont des millions de personnes qui sont passées depuis sur les quais de Rouen, tout au long de l'année il y a du monde."
Avez-vous une anecdote que vous gardez en tête ?
"Il y a toujours la fameuse affaire de l'archevêque de Rouen qui est tombé dans la Seine en 2008. Je me souviens de sa réponse, lorsque je l'avais hissé hors de l'eau, il m'avait dit 'Je ne suis pas comme le Christ, je ne marche pas sur l'eau' !"
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