Les deux dernières candidatures encore en lice, après les abandons de Calgary (Canada), Sion (Suisse) ou Graz/Schladming (Autriche), ont "réalisé deux bonnes présentations", a commenté à la sortie le président de la Fédération internationale de ski, Gian-Franco Kasper.
Les deux candidatures ont eu droit chacune à une présentation vidéo de 15 minutes suivies de questions/réponses devant les présidents des fédérations internationales de sport d'hiver et des responsables du CIO à l'occasion de la convention SportAccord, réunion des décideurs du monde sportif.
"Nous avons eu deux bonnes présentations et il n'y a eu aucune question de notre part", a expliqué brièvement M. Kasper, à la sortie des deux présentations organisées par l'Association des fédérations internationales de sports d'hiver (AIOWF). Les autres participants, dont Kit McConnel, directeur des sports au CIO, ou Juan Antonio Sammaranch, membre de la commission exécutive du CIO, sont restés muets devant les médias présents.
Les présentations, fermées aux médias, ont été effectuées par visioconférence, à la demande du CIO qui avait demandé aux deux villes candidates de ne pas se déplacer "pour des raisons de durabilité et d'économie".
- par visioconférence -
Les villes avaient toutefois la possibilité d'envoyer des représentants en Australie mais qui n'étaient pas admis à cette présentation. Ainsi, le secrétaire général du Comité olympique italien, Carlo Mornati, a-t-il fait le déplacement dans un pays qui lui a réussi par le passé, puisqu'il était devenu vice-champion olympique d'aviron à Sydney en 2000.
Stockholm de son côté a pu compter sur une délégation plus étoffée avec Mats Arjes, président du Comité national olympique. Mais aussi sur ses deux membres du CIO, Gunilla Lindberg, l'influente secrétaire générale de l'Association des Comités nationaux olympiques (ANOC) et Stefan Holm, champion olympique de saut en hauteur en 2004 à Athènes.
Richard Brisius, directeur général de la candidature, qui avait dans un premier temps prévu de prendre l'avion pour GoldCoast, est finalement resté à Stockholm.
C'est donc depuis la Suède que ce spécialiste de la voile (il a participé à la Volvo Race et à la Coupe de l'America) a répondu aux questions, en compagnie de la maire de Stockholm, Anna König Jerlmyr. Giovanni Malago, président du Comité olympique italien, a fait de même depuis l'Italie.
Deux présidents, le Suédois Ole Dahlin (biathlon) et l'Italien Ivo Ferriani (bobsleigh), étaient bien présents mais, face à des candidatures de leur pays respectif, ils n'avaient pas le droit de commenter.
- décision le 24 juin -
Le CIO, réuni en session, désignera le 24 juin à Lausanne la ville organisatrice. Stockholm/Are et Milan/Cortina effectueront deux nouvelles présentations ce jour-là, l'une le matin à huis clos devant la centaine de membres du CIO et la seconde l'après-midi qui sera ouverte aux médias, avant le vote.
Début avril, à lissue d'une visite des sites, le président de la commission d'évaluation du CIO, l'ancien rugbyman roumain Octavian Morariu, avait qualifié de "très compétitive" et "très solide" la candidature de Milan-Cortina d'Ampezzo, qui avait pourtant tardé à obtenir le soutien du gouvernement transalpin.
La candidature italienne, qui fait figure de favorite, s'appuiera sur plusieurs sites. Milan prévoit d'organiser les cérémonies au stade San Siro et d'accueillir les épreuves de patinage et de hockey sur glace.
Bormio sera en charge des épreuves de ski alpin, Livigno le ski et le snowboard freestyle, Antholz le biathlon et Val di Fiemme/Predazzo le ski de fond, le combiné nordique et le saut à ski.
Le projet suédois, qui promet un budget inférieur, repose largement sur Stockholm où auront lieu les cérémonies ainsi que le hockey sur glace, le patinage, le snowboard freestyle et le curling.
Le ski de fond et le biathlon se dérouleraient également dans la capitale. Falun accueillerait le saut à ski et le combiné nordique tandis que Are, qui vient d'organiser les Mondiaux, accueillera le ski alpin, ainsi que le boardercross, le slopestyle et le skicross.
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