C'est devenu une habitude depuis quelques semaines. Les parents d'élèves de nombreuses écoles maternelle primaire de Rouen (Seine-Maritime) doivent trouver des solutions pour faire manger leurs enfants le midi ou les récupérer plus tôt le soir. Car régulièrement, des agents de la ville en charge de la cantine et des accueils périscolaires se mettent en grève. Dans leur collimateur ? L'organisation de leurs prochaines journées de travail, avec le retour en septembre 2019 à la semaine de quatre jours dans les établissements de la ville.
Une solution présentée aux syndicats
C'est encore le cas le vendredi 3 mai 2019, avec de nombreuses écoles impactées. "Il y en a toujours autant, mais il y a moins de grévistes, confie Frédéric Marchand, l'adjoint en charge des écoles à la Ville. Mais pour ces métiers il faut être qualifié. Il suffit que la personne en charge de la préparation des repas ne soit pas là et c'est tout le service qui subit."
Pour lui, ce mouvement de grogne est national "et pas propre à Rouen". Mais il estime que dans les négociations, la Ville a pu pêcher "par excès de transparence en présentant tous les scenarii, même les plus compliqués". Le jeudi 2 mai 2019, une solution a été retenue et présentée aux organisations syndicales. "Pour le moment, je leur réserve les détails. Ils vont en prendre connaissance et ensuite nous avons une réunion lundi pour en parler", précise l'adjoint, qui espère que la sortie de crise est proche.
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