Après trois victoires consécutives et huit matchs sans défaite, le HAC a subi un coup d'arrêt en s'inclinant à Châteauroux (1-0), vendredi 26 avril 2019. Mais les contre-performances de ses concurrents directs (Lens battu, le Paris FC et Lorient tenus en échec à domicile) l'autorisent encore à croire en ses chances d'accrocher la 5e place, voir même la 4e, et donc de disputer les barrages. À trois journées de la fin, le milieu havrais Alexandre Bonnet ne cache pas qu'il rêve d'une fin de saison "pimentée". À condition, bien sûr, de vaincre le Gazélec d'Ajaccio, qui lutte pour son maintien, vendredi 3 mai 2019 au Stade Océane.
• Lire aussi. Ligue 2 : Le HAC paré pour le sprint final
• Lire aussi. [REPLAY] Club Foot : Relance à Caen, coup de massue au HAC et tirages de coupes
• Lire aussi. Football : le SM Caen se sépare officiellement d'Alain Cavéglia
Il va falloir faire très fort. Non seulement vous devez gagner vos trois derniers matchs, mais aussi beaucoup marquer pour rattraper la différence de buts sur vos concurrents directs…
Alexandre Bonnet : "Oui, mais on ne doit pas encore se projeter sur la dernière rencontre. Commençons déjà par relever la tête. Vendredi (à Châteauroux), ce fut un match compliqué, assez moyen de notre part. On avait pourtant un gros à jouer. Dans un premier temps, tâchons de remettre la machine en route, de prendre les trois points face au Gazélec et, après, on regardera les autres résultats et on fera les comptes."
Cette défaite à Châteauroux vous a-t-elle piqué au vif ?
"Piqué au vif, non, mais c'est une défaite qui fait mal parce qu'on était sur une bonne série. Étant donné qu'on avait déjà pas mal de retard, la moindre contre-performance nous relègue à quelques longueurs des équipes qui sont devant. Mais il faut y croire jusqu'au bout… En espérant qu'on ait, sur la 38e journée, l'équivalent d'un match de barrage à jouer contre Lorient."
Vos adversaires directs, Lens, le Paris FC et Lorient, piochent depuis quelques semaines. Cela doit vous conforter dans l'idée que tout est encore possible, non ?
"Sur cette fin de saison, il n'y a pas vraiment de vérité. Les équipes sont fatiguées, certaines marquent le pas. Ce sera à nous d'être plus forts dans cette dernière ligne droite."
La gestion de la pression sera-t-elle un facteur déterminant dans ce sprint final ?
"La gestion émotionnelle est importante, c'est sûr. Après, dans notre cas, on part quand même de loin. Qu'on soit encore dans la course, c'est très bien, mais on n'a pas grand-chose à perdre. Personne nous y voyait il y a quelque temps, et personne ne nous y voit encore, je pense. À nous de jouer libérés, de ne pas trop se poser de questions. Essayons de traduire sur le terrain quelque chose de positif, à la fois entre nous, mais aussi dans l'environnement, pour créer une bonne dynamique sur les trois derniers matchs. On veut se donner la chance de jouer une finale lors de la 38e journée. J'ai envie que cette fin de saison soit pimentée et qu'on ait encore l'occasion de rêver un petit peu."
Pratique. HAC - Gazélec d'Ajaccio, 36e journée de Ligue 2, vendredi 3 mai 2019 à 20 heures au Stade Océane
A LIRE AUSSI.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.