"Depuis une décennie l'IAAF a tenté de me faire ralentir, mais cela m'a rendue plus forte encore", a dit Semenya dans un communiqué publié par ses avocats.
Déçue de la décision, la double championne olympique du 800 m se déclare tout de même "ravie" que les trois juges (du TAS) aient reconnu que les règles de l'IAAF sont "discriminatoires envers certaines femmes".
Dans le même communiqué, Semenya promet que, "une fois de plus je vais surmonter cela et continuer d'inspirer des jeunes femmes et athlètes en Afrique du Sud et dans le monde entier".
"La décision du TAS ne m'arrêtera pas", a-t-elle ainsi assuré.
Le TAS a rejeté mercredi le recours de la Sud-Africaine contre les règles de l'IAAF obligeant les athlètes hyperandrogènes, comme elle, à faire baisser leur taux de testostérone.
L'IAAF s'est aussitôt félicitée de cette décision qui sonne comme une victoire, annonçant aussitôt que son règlement, adapté en fonction des réserves posées par le TAS, entrerait en vigueur dès le 8 mai.
Selon le communiqué, Semenya pense que que les règles de l'IAAF "seront modifiées" mais n'indique pas clairement si l'athlète fera appel de la décision.
Semenya a 30 jours pour contester la décision du TAS devant le Tribunal fédéral suisse.
L'Afrique du Sud, qui a toujours soutenue sa triple championne du monde du 800 m, a également exprimé sa "déception" face à ce jugement.
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