Au Coliseum Alfonso-Pérez, le Real a eu un avant-goût de la forteresse défensive qui défiera les équipes européennes la saison prochaine si Getafe se maintient à la quatrième et dernière place qualificative pour la C1. Et les arabesques de l'épatant Brahim Diaz n'ont pas suffi au club merengue pour se sortir de la nasse...
Au classement, le Real (3e, 65 pts) voit s'éloigner un peu plus son objectif de reconquérir la deuxième place occupée par l'Atlético Madrid (2e, 71 pts), dauphin du FC Barcelone (1er, 80 pts).
Getafe (4e, 55 pts) a obtenu pour sa part un bon point même si Séville (5e, 55 pts), vainqueur du Rayo Vallecano 5-0, est revenu à sa hauteur.
La petite musique de la Ligue des champions retentira-t-elle l'an prochain dans une banlieue dortoir de la capitale espagnole ? Getafe n'est plus qu'à quatre journées de signer la meilleure saison de sa jeune histoire et de pouvoir découvrir l'épreuve-reine européenne.
Ce beau parcours doit beaucoup à l'entraîneur Pepe Bordalas, qui a construit une équipe au jeu fruste mais efficace. Face au Real, Getafe a étalé toutes les vertus qui en font un étonnant candidat à la grande Europe: solidité défensive, pressing intense, duels rugueux et projection rapide vers l'avant.
Toile d'araignée
Pris dans cette toile d'araignée, le Real a peiné à développer du jeu, se trouvant souvent contraint de sauter les lignes adverses. Porteur du brassard de capitaine, Karim Benzema a ainsi trop croisé son tir (2e) puis écrasé sa frappe sur une passe en retrait maladroite de Gareth Bale (39e), encore décevant jeudi soir.
L'un des rares joueurs du Real à déséquilibrer le bloc adverse a été le jeune Brahim Diaz (19 ans). Le renfort hivernal, arrivé en janvier de Manchester City, a montré une incroyable virtuosité technique: roulette, petit pont, contrôle en coup du foulard...
Sa frappe à angle très fermé a longé la ligne sans réussite (50e), son festival dans la surface, coup du sombrero inclus, a débouché sur une frappe trop peu appuyée (61e).
En milieu de seconde période, la "Maison blanche" a tenté d'insister mais le gardien David Soria a fait des prouesses (53e), bien aidé par sa défense qui a stoppé la frappe d'Isco (56e).
Peu mis à contribution, le gardien merengue Keylor Navas a pour sa part dû s'employer en boxant un coup franc puissant de Mauro Arambarri (31e), puis en repoussant deux tirs brûlants coup sur coup (73e). Il a aussi été soulagé de voir passer au-dessus une tête de Leandro Cabrera (47e)...
Bref, le partage des points est logique et la saison s'étire en longueur pour le Real, malgré le retour en sauveur de "ZZ" début mars pour reconstruire une équipe en fin de cycle.
Plus que quatre matches, se disent les joueurs de Getafe, avant une fin de saison haletante. Plus que quatre matches, se dit sûrement Zinédine Zidane, après une année à oublier.
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