Michaël Chiolo est incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas de Calais) depuis le jeudi 18 avril 2019, révèlent nos confrères du Figaro. L'homme avait poignardé, le 5 mars 2019, deux surveillants du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe près d'Alençon (Orne), où il était incarcéré avant l'attaque.
Des conditions de détention strictes
Blessé à la mâchoire lors de l'assaut du Raid, l'homme a été hospitalisé à Rennes (Ille-et-Vilaine). A sa sortie de l'hôpital, a donc intégré la maison centrale de Vendin, copie conforme, ultra-sécurisée, de la prison ornaise. Selon le Figaro, il est désormais soumis à une détention extrêmement rigoureuse, compliquée par l'importance des soins qu'il doit recevoir dans les semaines à venir. En effet, sa mâchoire a été fracturée par des éclats de grenade pendant l'intervention des forces de l'ordre et est maintenue par des fixateurs. De plus, les dégâts à la gorge ont été tels que le détenu a subi une trachéotomie.
Sa compagne abattue
Avec sa compagne, en centre de vie familiale, le terroriste radicalisé avait poignardé les agents à l'aide d'un couteau en céramique, indétectable par le portique de contrôle. L'attaque avait nécessité l'intervention du Raid, d'abord pour d'interminables tentatives de négociations, avant un assaut. La compagne de Michaël Chiolo avait été abattue, lors de l'opération. Cette agression avait causé de multiples mobilisations de surveillants, devant les prisons françaises, pour réclamer davantage de moyens sécuritaires. La ministre de la justice était alors venue à deux reprises à Condé-sur-Sarthe.
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