"Tous les feux visibles sont au vert (...) Moi, je considère qu'il y a 95% de chances que ce soit la dernière", a déclaré Cédric Orban à la presse quelques minutes avant le début de l'audience devant la chambre commerciale du tribunal de grande instance (TGI) de Strasbourg.
Selon M. Orban, le tribunal pourrait rendre son jugement dans le courant de la semaine prochaine et clore ainsi le feuilleton de la reprise d'Ascoval.
Le tribunal avait accordé le 27 mars un nouveau délai, un mois après le désistement surprise en décembre du groupe franco-belge Altifort, une véritable douche froide pour les salariés, désormais 270 après une dizaine de démissions et de départs en retraite.
Mercredi, les magistrats strasbourgeois doivent examiner quatre dossiers de reprise, une audience qui pourrait durer "une bonne partie de la matinée", selon plusieurs sources.
Depuis la fin mars, seul British Steel a déposé une offre améliorée qui "se distingue" et "tient la corde", alors que Calvi et l'ancien patron d'Ascometal Franck Supplisson, qui porte le projet du fonds SecuFund Industry, ont maintenu la leur sans revoir leur copie, selon des sources concordantes.
"Quels que soient les deux candidats sérieux, ils ont de très bons projets, ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients mais de toute manière, je considère qu'ils sont tous les deux bons", a poursuivi M. Orban.
"On n'a pas le droit de redonner un nouveau faux espoir à nos collègues (...) on est à bout", a déclaré de son côté Bruno Kopzinski, délégué CFDT et porte-parole de l'intersyndicale d'Ascoval.
"Je souhaite qu'enfin ça finisse et qu'on ait la vraie fin de l'histoire", a-t-il ajouté.
"On s'est quand même fait brûler les ailes quelques fois et on va rester méfiant jusqu'au bout", a-t-il encore expliqué.
Créée en 1975 par Vallourec et devenue Ascoval en 2017, cette aciérie de Saint-Saulve (Nord), qui fabrique des tubes d'aciers spéciaux, attend un repreneur depuis la liquidation judiciaire en février 2018 du groupe Asco Industries, auquel le sidérurgiste Vallourec avait cédé 60% de l'usine, tout en conservant 40% des engagements de commandes.
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