Le 7 février 2019, une patrouille de police intervient dans le hall de la gare de Rouen, appelée par deux agents SNCF qui se plaignent d'un perturbateur. Le suspect en question vient en outre d'uriner sur les sièges de la salle d'attente de la gare, dans une attitude provocatrice proche de l'exhibition. Aux remarques faites par les agents, choqués par le comportement du prévenu, celui-ci répond par des propos déplacés suivis des pires insultes et injures. Des propos qui vont rapidement se transformer en menaces de mort à leur encontre et à leur famille. Wilfrid Houghni, 28 ans, est interpellé avec difficultés.
Un casier éloquent
Déjà incarcéré à la prison du Havre, c'est en visio-conférence qu'il assiste à l'audience du jeudi 18 avril devant le tribunal correctionnel de Rouen. Il n'a de cesse de gêner le déroulement des débats par des interventions inconsidérées, à tel point que le président décide de l'exclure en arrêtant la diffusion de l'image. Le casier judiciaire du prévenu affiche 10 condamnations pour outrages et violences, pour lesquelles il est aujourd'hui incarcéré. Les parties civiles regrettent que le prévenu "banalise les faits", tandis que le procureur de la République affirme qu'il faut rappeler au prévenu "le respect des institutions". En l'absence de défense, le tribunal le reconnaît coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine de détention de six mois ferme.
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