Des attentats suicides ont provoqué un carnage le dimanche de Pâques dans trois hôtels de luxe et trois églises, en pleine messe, notamment à Colombo. Les autorités attribuent le bain de sang au mouvement islamiste local National Thowheeth Jama'ath (NTJ), qui ne l'a pas revendiqué, et cherchent à savoir s'il a bénéficié d'un soutien logistique international.
Le groupe Etat islamique a revendiqué mardi les attentats.
Un autre attentat suicide a également échoué dimanche contre un quatrième hôtel de luxe à Colombo, ont indiqué des sources proches de l'enquête à l'AFP.
Les deux frères, âgés entre 20 et 30 ans, dont les noms n'ont pas été révélés, étaient d'origine aisée et fils d'un riche commerçant d'épices. Selon les policiers, ces suspects, qui sont morts dans les attaques, opéraient une "cellule terroriste" familiale et jouaient un rôle-clé au sein du NTJ.
Les enquêteurs ignorent toutefois encore si les attaques sont le fait de cette seule "cellule", ou d'équipes séparées mais coordonnées. On ignore donc en l'état si ces frères étaient en contact avec les autres kamikazes.
Samedi, les deux frères ont chacun pris une chambre dans les hôtels de luxe Cinnamon Grand et Shangri-La, situés face à la mer à Colombo. Ils se sont fait exploser chacun dans leur hôtel le lendemain matin au buffet du petit déjeuner, à peu près au même moment.
Un quatrième hôtel du même standing, adjacent aux trois frappés, figurait également parmi la liste des objectifs du dimanche de Pâques, a appris l'AFP.
Un homme qui projetait d'y commettre un attentat suicide y était descendu la veille. Lorsqu'il s'est rendu le dimanche matin au petit-déjeuner, son sac à dos chargé d'explosifs n'a pas explosé pour une raison encore indéterminée.
"Lorsque l'explosion du Shangri-La s'est produite, cet homme a quitté précipitamment son hôtel (...) Sa piste a mené à un motel juste à l'extérieur de Colombo", a raconté un haut responsable policier, qui a requis l'anonymat car il n'est pas autorisé à s'exprimer publiquement.
Cerné par les forces de l'ordre en début d'après-midi dans la banlieue sud de Dehiwala, le suspect s'est alors fait exploser, tuant deux passants.
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