Le chef de l'Etat devait par ailleurs annoncer un changement de "la formation, la sélection, les carrières en supprimant l'ENA (Ecole nationale d'administration, NDLR ) et plusieurs autres structures", selon ce texte dont l'AFP a obtenu copie.
"L'Elysée ne confirme ni ne commente les fuites dans la presse au sujet de la sortie du grand débat national", a réagi la présidence, après la diffusion du texte par plusieurs médias.
Jugeant "qu'il y a de nouveaux équilibres à trouver", il estime en outre dans ce texte que le parlement d'un côté, "le peuple des citoyens" de l'autre, doivent chacun "trouver la plénitude de (leurs) droits et être respecté(s)".
"Vous voulez, je l'ai entendu, être mieux représentés", devait-il dire, en assurant "partager cette conviction". Tout en estimant que "nous devons, pour nos élections, en particulier au Parlement, avoir moins d'élus et un scrutin plus juste et significativement plus proportionnel".
Le chef de l'Etat est "favorable à ce que les référendums d'initiative citoyenne puissent être organisés sur certains sujets d'intérêts locaux", et "à ce qu'on puisse rendre plus accessible, en en simplifiant les règles", le référendum d'initiative partagée (RIP), prévu par la Constitution mais extrêmement compliqué à mettre en oeuvre.
Pour permettre aux Français de "participer plus fortement à la décision", "une convention de 300 citoyens tirés au sort" sera installée "dès le mois prochain", en mai, avec la tâche de "travailler à la transition écologique et aux réformes concrètes à prendre", devait-il annoncer.
Dans le même temps, souhaitant ne "pas affaiblir la démocratie représentative", il souhaite que nous consolidions la place et le rôle du Parlement, en particulier en matière de contrôle de l'action publique et de lisibilité de son action".
"Cette réforme constitutionnelle recentrée sur la participation des citoyens et notre organisation territoriale sera soumise par le gouvernement au Parlement à l'été. J'attends des assemblées qu'elles puissent trouver un aboutissement cette année", dit-il dans ce texte.
Il plaide en outre pour que les maires "puissent mieux décider et agir et qu'ils aient enfin un statut digne de ce nom".
Avec ces mesures, le chef de l'Etat entend "donner plus de force à notre démocratie, au lien civique qui assure à chacun sa place et sa voix", selon ce texte.
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