A l'heure de la désertification rurale, La Ferté-Macé, 5500 habitants dans le sud du Bocage de l'Orne, va déposer sa candidature pour devenir centre d'accueil du service national universel. C'est une première dans ce département.
Nostalgie de la mixité sociale
Le maire de la Ferté-Macé, Jacques Dalmont, explique la disparition d'une certaine mixité sociale depuis la fin du service militaire en 1997 et son intérêt pour ce nouveau service national universel. L'objectif gouvernemental est de 40.000 jeunes garçons et filles qui suivront durant 2 fois 15 jours, ce service national universel, à partir de 2020, en dehors de leur département de résidence.
La Ferté-Macé possède les infrastructures
La commune compte plusieurs lycées et établissements d'enseignement avec des internats et une gendarmerie qui va déménager et dont le bâtiment pourrait accueillir la formation pédagogique des jeunes, à chaque session de ce Service National Universel. Mais aussi une base nautique qui pourrait accueillir les activités sportives liées au service national universel. Les infrastructures existent localement, l'encadrement des jeunes sera à la charge de l'Etat. Jacques Dalmont :
Jacques Dalmont
Le maire ne cache pas que la venue de quelques-uns de ces jeunes, [ça] ramènerait du monde dans sa ville. La Ferté-Macé, qui n'est pas loin de la ligne SNCF Paris/Granville indispensable pour acheminer tous ces jeunes, attend désormais une réponse de l'État...
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