Si les pratiques de la vie politique se sont "considérablement assainies", cette défiance a prospéré sur des "échecs collectifs" comme le "chômage de masse" et "le blocage de l'ascenseur social" mais aussi des "maladresses et des malentendus. Et j'en prends toute ma part", a déclaré le Premier ministre dans son discours tirant les leçons du grand débat devant les députés.
Baisse du pouvoir d'achat par tête depuis la crise économique de 2008, inquiétude de voir ses enfants vivre moins bien que soi, éloignement... après un premier compte-rendu du grand débat lundi, le chef du gouvernement a poursuivi son diagnostic sur les causes de la crise des "gilets jaunes", terme qu'il n'a pas cité.
Né d'un "malaise profond de beaucoup de nos compatriotes", le mouvement "exprime un besoin de considération et de reconnaissance, une volonté d'être associé à la décision au lieu de la subir", a-t-il jugé, après six mois de manifestations hebdomadaires et trois mois de grand débat national.
Avant un discours du Premier ministre devant le Sénat mercredi, cette intervention devant les députés est la dernière étape de conclusion du grand débat avant les premières annonces d'Emmanuel Macron, attendues mi-avril.
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