Voilà près de 200 jours maintenant que le SM Caen n'a plus gagné le moindre match dans son stade d'Ornano. Six mois d'une disette qui dans les 30 dernières années de l'histoire de la Ligue 1 seraient déjà synonymes de relégation après 31 journées jouées. Mais cette saison, Caen a beau avoir un bilan famélique à domicile, les Normands demeurent "toujours en vie" comme le martèle Fabien Mercadal. Après la défaite concédée sans jamais rien laisser espérer mieux à Nîmes, l'entraîneur caennais a voulu rester positif : "on ne peut pas séparer le match à Monaco et celui de Nîmes. On avait deux déplacements compliqués d'affilée, on pourrait être déjà mort mais on ne l'est pas. Il reste sept matchs, on est dans la course on va s'entraîner en étant le plus concentré possible jusqu'à la fin."
Un total de points aussi faible : une première ?
Cette méthode Coué aura-t-elle l'impact positif recherché sur les joueurs ? Rien n'est moins sûr. Car se satisfaire "du bloc compact et d'une prestation pas si mauvaise" à Nîmes alors que l'équipe caennaise n'a jamais été en mesure d'espérer marquer le moindre but ne résonne plus dans les oreilles des supporters et observateurs.
Et si le SM Caen ne marque pas, ce n'est pas anodin : là aussi les chiffres parlent. Caen est la seule équipe qui a tiré moins de 300 fois au but cette saison.
Quatre matchs à
domicile
Côté comptable, c'est notamment le total de points qui a de quoi effrayer. Caen, plongé une nouvelle fois dans la zone rouge à sept matchs du terme de la saison, n'a que 23 points au compteur, soit le pire résultat de son histoire en Ligue 1. Après 17 saisons dans l'élite, les Malherbistes n'ont jamais été au plus bas à la même période de l'année. En 1995, à la fin de la saison, le SMC ne comptait que 36 points. Difficile de penser que 2019 sera meilleur. Le barrage est désormais la seule chose à espérer avec l'aide des supporters qui vont avoir un rôle central dans cette fin de saison. Caen dispose de quatre matchs à domicile et trois à l'extérieur, pour éviter les deux dernières places synonymes de descente en Ligue 2. "L'idée est de ne pas être mort jusqu'à la fin" assure Mercadal, "il faut qu'on réussisse à attraper ce que l'on peut attraper selon la forme du moment".
On imagine alors que la forme du moment n'est pas à son point d'orgue mais qu'importe, ça urge dans les rangs calvadosiens pour éviter la même peine de ses homologues handballeurs. À commencer par ce samedi 13 avril à 20 heures contre des Angevins déjà maintenus. Trois points, rien d'autre.
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