L'OL entrevoit une fin de saison très pénible. En fin de rencontre, des fans lyonnais ont acclamé les passes des Dijonnais et hué les joueurs de leur club. "Ce n'est pas acceptable d'être contre ses propres joueurs", a commenté le président lyonnais Jean-Michel Aulas sur Canal+.
"On est 3e du championnat", a encore tenté de déminer JMA, avant d'appeler "à raison garder". Mais l'OL pourrait voir Lille, 2e, s'échapper, avec 7 points d'avance en cas de succès à Reims dimanche. Ce qui serait un coup dur pour Lyon dans la course à la qualification directe pour la Ligue des champions, réservée aux deux premières places.
Et le rival honni, Saint-Etienne, 4e, pourrait revenir à quatre points seulement de Lyon s'il gagne à Amiens ce samedi soir (coup d'envoi 20h00)...
Sans oublier les questions sur l'avenir en suspens de l'entraîneur Bruno Genesio et de plusieurs joueurs (Fekir, Memphis, Ndombélé) qui vont polluer les dernières semaines de compétition.
Malgré la fureur des groupes d'ultras du club rhodanien après le fiasco en demi-finale de Coupe de France mardi (3-2 contre Rennes), on était toutefois loin de la fronde redoutée. Au coup d'envoi tout du moins.
"Allez souiller d'autres couleurs"
"Joueurs vous rêvez d'ailleurs, allez souiller d'autres couleurs", a-t-on pu quand même lire sur une des banderoles déployées dans un public clairsemé.
On a pu voir aussi "Encore un rendez-vous raté ! Allez vous faire niquer!" et "Genesio stop". Ou encore "7 minutes de silence pour 7 années sans titre": ironie de l'histoire, Lyon était mené par Dijon 2 à 1 au bout de 7 minutes...
Mais l'OL a quand même joué de malchance alors que Genesio avait fait quelques choix forts.
Déjà remplaçant contre Rennes, Memphis Depay n'est entré en jeu, sous les sifflets, qu'à la 63e minute, en même temps que Tanguy Ndombélé. Bertrand Traoré était aussi remplaçant en début de partie avant de remplacer Terrier (75e).
Le début de match est fou. Lyon ouvre la marque après seulement 37 secondes de jeu par Martin Terrier. Mais Dijon égalise par Wesley Saïd qui profite du laxisme de la défense lyonnaise deux minutes plus tard (1-1, 3e).
Marcelo et Rafael contre leur camp
Marcelo, catastrophique mardi contre le Stade Rennais, n'a pas été plus heureux samedi en déviant un tir de Saïd pour prendre à contre pied son gardien, Anthony Lopes (2-1, 7e; le but a cependant été accordé par la LFP à Saïd).
En seconde période, c'est au tour de Rafael de marquer contre son camp en détournant un centre de Saïd, encore lui (3-1, 66e).
Pourtant Lyon a dominé l'ensemble de la rencontre sans trop savoir quoi faire du ballon avec des offensives souvent désordonnées.
Les occasions franches furent rares, comme sur cette reprise de la tête de Marcelo détournée par le gardien Runar Alex Runarsson (21e) qui s'est aussi interposé sur un tir de Maxwel Cornet (32e).
Ce dernier a manqué le cadre de justesse en seconde période (52e) alors que Runarsson a repoussé du pied une reprise de la tête de Moussa Dembélé (62e).
Mais l'ensemble a été bien pauvre avec en prime une blessure au genou gauche pour Jason Denayer qui a laissé ses partenaires terminer à dix (82e) et sous les moqueries et les sifflets du public.
En face, Dijon est tout à son bonheur. Les Bourguignons, qui n'avaient plus gagné en L1 depuis le 26 janvier (2-0 contre Monaco), remportent seulement leur sixième victoire de la saison...
Ils remontent provisoirement au 18e rang -place de barragiste- et peuvent encore s'accrocher à leur espoir de maintien. Et dire que leur entraîneur Antoine Kombouaré évoquait avant de venir au Parc OL, un "match bonus"...
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