Encore une fois, l'histoire s'est répétée pour les Olympiens en panne de confiance depuis leur défaite au Parc des Princes et qui ont paru sans réelle solution face au bloc bordelais solidaire, qui a fini à dix après l'exclusion de Pablo (82e).
Avec désormais huit points de retard sur le podium, la mission s'annonce compliquée pour les hommes d'un Rudi Garcia, qui a un peu plus fragilisé sa situation avec cet échec.
Ne pas perdre face à l'OM, tel était le dernier objectif des Bordelais dans cette saison de transition suite à la vente du club aux Américains de GACP. Mission accomplie, mais aussi de quoi raviver des regrets.
Comme souvent cette saison contre les grosses écuries, que ce soit Paris (2-2), Lille (1-0) ou Saint-Etienne (3-2), ils ont été à la hauteur de l'événement, au niveau du réalisme avec un De Préville essentiel dans le système de Paulo Sousa et récompensé, mais surtout défensivement.
Avec Balotelli, leur buteur en série sur le banc au coup d'envoi en raison de petits soucis musculaires, les arguments offensifs des visiteurs ont reposé sur Valère Germain un peu trop esseulé sans son compère italien en pointe, censé être alimenté par Florian Thauvin, Nemanja Radonjic et le revenant Dimitri Payet, qui n'avait plus débuté en L1 depuis le 20 janvier à Caen.
On n'a pas beaucoup vu le capitaine marseillais, préposé aux coups de pied arrêtés et en situation idéale juste avant la pause, mais son tir est passé au dessus.
Au regard de leur premier acte, maîtrisé techniquement pendant vingt minutes, les hommes de Rudi Garcia ont pu se sentir lésés par l'arbitrage de M. Ben El Hadj, notamment Strootman dont la reprise puissante a été repoussée dans sa surface par la cuisse et surtout la main de Pablo (10e)
Pas d'effet Balotelli
Au non de la cohérence et de la jurisprudence du Rennais Benjamin André mardi en demi-finale de la Coupe de France contre Lyon pour une action en tout point similaire, l'OM aurait dû bénéficier d'un penalty, que les Girondins, eux, ont su obtenir un quart d'heure plus tard.
Le fautif, Radonjic, remplaçant de Ocampos, présent offensivement mais malheureux quand il s'est agi de prêter main forte à sa défense.
Déjà, deux minutes avant cette sanction, le Serbe avait remis involontairement dans la course de Briand un centre mal jugé par Amavi mais Mandanda sauvait son camp en opposant son pied gauche à la frappe de l'attaquant bordelais.
Puis, sur un centre rentrant de Kamano qui lobait Kamara, le ballon rebondissait sur le bras de Radonjic, synonyme de penalty que Kamano transformait (1-0, 27e).
Sûrement en quête de rachat, le Serbe a entamé en fanfare le deuxième acte. En l'espace de sept minutes, il s'est procuré trois occasions, deux sur des offrandes de Thauvin (49e, 51e), une dernière sur un corner en retrait de Payet (56e) mais il n'a pas réussi à trouver le cadre.
Jusqu'à l'heure de jeu, seul Kamara sur un corner précoce de Payet était parvenu d'une tête puissante à inquiéter Costil, efficace sur sa ligne (8e).
L'entrée de Balotelli à la place de Payet (69e) n'a pas eu non plus l'effet escompté, surtout que dans la minute suivante, De Préville, lancé par Briand, s'est joué de Kamara avant de tromper Mandanda d'une frappe enroulée au ras du poteau et faire exploser le Matmut Atlantique (2-0).
La tête basse, les Marseillais ont tenté en vain de revenir. Balotelli s'est essayé de loin (73e), a rameuté ses troupes, a chauffé ses adversaires dont Pablo, exclu pour un coup d'épaule sur l'Italien au sang chaud, loin du ballon.
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