C'est avec le devoir d'entretenir l'infime espoir d'accéder à une place de barragiste que le HAC, amoindri dans l'entrejeu, reçoit des Chamois Niortais plongés dans la crise, vendredi 5 avril 2019. Les clés du match en trois actes.
Un petit espoir à entretenir
Le sprint final est lancé. Et le HAC l'aborde avec un lourd handicap. Engoncés à la 9e place avec 43 points au compteur, les Ciel et Marine pointent à 6 longueurs du Top 5. En ne faisant " que " match nul (0-0), lundi 1er avril 2019 à Lens, les Havrais auraient-ils brûlé leur dernière cartouche dans la course aux play-offs ? "Non", a répondu Philippe Montanier, le coach lensois, quand la question lui fut posée à l'issue de la rencontre. "Six points, c'est rien. Voyez le nombre de points qu'il reste encore à prendre." 24, précisément.
Le HAC peut donc se raccrocher à l'aspect mathématique des choses pour se convaincre que tout est encore possible. Mais il va lui falloir réaliser une sacrée série de victoires, performance après laquelle il court depuis le début de saison. Deux succès à la suite, c'est en effet ce que les Havrais ont fait de mieux jusqu'ici. Il n'est toutefois jamais trop tard pour bien faire.
Un milieu décimé
Avec Victor Lekhal blessé (rupture des ligaments croisés) et Amos Youga suspendu, Oswald Tanchot va devoir repenser la composition de son milieu de terrain face à Niort. Le coach havrais, qui n'a pas non plus pléthore de solutions, va sûrement renouveler sa confiance à Pape Gueye, auteur d'un match consistant à Lens pour sa première titularisation en Ligue 2. "Le coach me disait à l'entraînement de rester connecté, de toujours y croire. Mes coéquipiers me disaient aussi de ne pas lâcher, de continuer à bosser et que ça allait passer. J'étais tout de suite dans mon match. Je n'ai pas trop été impressionné par le fait de jouer devant plus de 30 000 personnes. Si un joueur est blessé, je suis là pour faire le travail derrière lui. Si on me donne ma chance, je me dois de rendre la pareille et d'être à la hauteur de la confiance qu'on m'accorde." À titre personnel, le garçon de 20 ans a une belle carte à jouer en cette fin de saison, en espérant que celle-ci réserve un enjeu digne de ce nom le plus longtemps possible. "Il reste 8 matchs. Il faut les aborder comme 8 finales", clame-t-il.
Un adversaire à la dérive
C'est une équipe niortaise à l'agonie que le HAC s'apprête à défier. Après un très bon début de saison, le club des Deux-Sèvres s'est littéralement sabordé. En conflit avec le directeur sportif Mikaël Hanouna, l'entraîneur Patrice Lair a été licencié en fin d'année dernière. Et c'est à ce moment-là que la dégringolade a commencé. Intronisé en janvier, son successeur, Pascal Plancque, attend toujours un premier succès. Une situation critique qui fragilise de plus en plus sa position. Les Chamois restent en effet sur treize matches sans victoire (6 défaites et 7 nuls).
12e avec 8 points d'avance sur le 18e (Nancy), les Niortais n'ont toutefois pas beaucoup de soucis à se faire pour leur maintien. Aux Ciel et Marine, donc, de faire le job face à une formation démobilisée, dont le dernier coup gagnant remonte au 4 décembre 2018 (1-0 à Valenciennes). Ce n'est pas une recommandation, c'est une obligation.
HAC - Niort, 31e journée de Ligue 2, vendredi 5 avril 2019 à 20 heures au Stade Océane du Havre.
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