Dès dimanche soir dernier, une fois établi ce constat sur les chaînes de télévision comme au micro de Tendance Ouest, une fois passées la déception pour les uns, la joie pour les autres, une seconde bataille électorale s’est amorcée : celle des Législatives prévues les 10 et 17 juin. Déjà, les résultats locaux de la Présidentielle étaient passés au crible et les calculettes se mettaient à bourdonner.
La gauche vise cinq circonscriptions sur six
Jean-Léonce Dupont, le président du Conseil général, appelait les Calvadosiens à voter pour les candidats de la droite afin d’éviter une main-mise totale de ses adversaires sur les affaires publiques.
Au vu des résultats de la Présidentielle, les deux députés socialistes sortants de Caen et de son agglomération n’ont pas trop de soucis à se faire. On voit mal comment Joël Bruneau pour l’UMP et Rodolphe Thomas pour le MoDem pourraient respectivement tenir en échec Philippe Duron et Laurence Dumont. Tout comme la gauche ne peut guère envisager que Nicole Ameline (sortante UMP) perde son siège sur la Côte Fleurie et dans le Pays d’Auge.
En revanche, dans les trois autres circonscriptions de Bayeux, Vire et Falaise-Lisieux, le jeu sera plus serré et dépendra en grande partie de la présence au second tour du Front national.
Faute de candidature unique à droite au premier tour, le Bessin pourrait basculer à gauche si elle-même ne se divise pas. Et à Vire, comme à Falaise-Lisieux, une nouvelle vague bleu marine pourrait faire trébucher les deux députés sortants UMP et Nouveau Centre. Rappelons qu’en 1997, le PS avait emporté cinq circonscriptions sur six dans le département.
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