"Si on était en finale de Coupe de France - ce qui n'est plus le cas - et si on était sur le podium, alors j'aurais annoncé une prolongation de deux ans", a exposé M. Aulas, qui s'est par ailleurs dit "catastrophé par la performance" de ses joueurs.
C'est un échec terrible. L'équipe lyonnaise est sortie sous les sifflets des virages avec des appels à la démission de Genesio. Le reste du stade s'est vidé en quelques minutes sans un bruit. L'absence de trophée depuis 2012 est l'un des principaux griefs.
Drôle d'ambiance. Hormis à l'annonce des équipes, où le nom de l'entraîneur a été, comme d'habitude, sifflé par une partie du public, il n'y a pas eu la fronde redoutée du public même si l'ambiance a été loin, comme souvent, de pouvoir porter les Lyonnais malgré la présence de 47.195 spectateurs.
Pourtant, l'OL, mené deux fois à la marque a su égaliser à deux reprises avec un but de Bertrand Traoré (47) et un autre sur penalty de Moussa Dembélé obtenu pour une faute de main de Benjamin André sur un tir de Houssem Aouar (74).
Marcelo passe à travers
Les Rennais ont pris l'avantage peu avant la mi-temps par M'Baye Niang à la réception d'un centre de la droite d'Ismaïla Sarr (40) puis par Benjamin André sur un corner joué par Hatem Ben Arfa (55).
Les deux fois, le défenseur brésilien Marcelo est totalement passé au travers.
En fin de partie, c'est l'arrière gauche Ramy Bensebaïni qui a porté le score à 3-2 pour envoyer Rennes au Stade de France où il affrontera le vainqueur du match Paris SG-Nantes, le 27 avril.
Globalement, les Lyonnais ont été trop timorés en première période à l'image de Nabil Fekir qui n'a pas du tout pesé sur la rencontre.
Hormis son but sur penalty, Dembélé a manqué de justesse dans ses actions.
Lyon a semblé pourtant reprendre le match à son compte avec l'entrée de Memphis Depay (69) et un changement de dispositif avec un 4-3-3 au lieu du 4-4-2 initial.
De leur côté, les Rennais ont su livrer un match sérieux et ont pu compter, notamment en première période sur la sûreté de leur gardien Tomas Koubek, présent sur des tentatives de Dembélé (30), Fekir (34, 36), Traoré (45) ou Lucas Tousart (45+2). Ils ont en outre souvent été dangereux sur les contres.
Mais de son côté, le portier lyonnais, Anthony Lopes a évité une désillusion encore plus cruelle à son équipe en intervenant dès la 5e minute devant Niang (ce qui lui laissera des traces de crampons sur le visage) ou sur un tir de Ben Arfa (55).
Pour Lyon, la quête de la 2e place de L1 est désormais primordiale et la victoire contre Dijon, samedi au Parc OL apparaît impérative dans la perspective de pouvoir rattraper Lille qui compte quatre points d'avance.
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