À Rouen le 20 avril 2018, les services de police reçoivent le signalement d'un individu qui interpelle les passants dans la rue et insulte les femmes auxquelles il s'adresse quand elles ne veulent pas lui donner l'argent qu'il demande. Mais c'est une jeune fille mineure qui attire son attention alors que la police vient d'arriver sur place. Interpellé, il est pris en charge par les policiers. Il dit avoir bu excessivement, tient des propos incohérents et titube.
Son identité relevée, on constate qu'il est hospitalisé pour schizophrénie au centre hospitalier de Saint-Étienne-du-Rouvray. Il ne conteste pas les faits mais relativise ses gestes : "je ne sais pas ce qui m'a pris", dit-il à la barre du tribunal correctionnel de Rouen, lundi 1er avril 2019. La jeune fille, naïve et influençable selon ses proches, avait déjà rencontré le prévenu dans les rues de la ville.
La victime explique
Le jour des faits, il lui tient des propos bizarres, se frotte à elle en lui prenant les bras pour l'enlacer et lui faire subir divers attouchements avant de lui demander un rapport sexuel. Elle refuse bien sûr ces propositions et se confie aux policiers lors de son audition. Un témoin de la scène confirme le comportement coupable du prévenu. La partie civile affirme qu'en dépit de la pathologie du prévenu, "les faits sont là".
Le ministère public, faisant état des troubles psychologiques du mis en cause, déclare : "il faut le protéger de lui-même et d'autrui." La défense soutient qu'il n'y a "aucun élément intentionnel dans les faits reprochés". Après délibération, le tribunal le déclare coupable et le condamne à une peine de quatre mois de détention entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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