La police a compté 8.000 participants dimanche lors de cette marche qui a traversé une partie de la ville pour arriver près des institutions européennes.
A Liège, ils étaient 7.000 à réclamer une meilleure politique contre le changement climatique, selon l'agence de presse Belga.
C'est la troisième marche dominicale pour le Climat organisée à Bruxelles, et la participation est en nette baisse. La première avait rassemblé 65.000 personnes début décembre à quelques jours de la COP24 organisée en Pologne, puis environ 70.000 personnes s'étaient mobilisées fin janvier.
Ces marches s'ajoutent à la mobilisation des jeunes Belges qui ont décidé de défiler tous les jeudis jusqu'aux élections fin mai -- en Belgique, des élections législatives se tiendront en même temps que le scrutin européen.
La marche de dimanche se déroulait quelques jours après que les députés belges ont refusé de réviser un article de la Constitution qui aurait permis d'adopter une loi spécialement consacrée au climat en Belgique.
"Tout le monde attend maintenant les élections", a déclaré à l'AFP Kim Lê Quang, de Rise for Climate, quelques heures avant la manifestation.
Après la marche de janvier, des représentants des collectifs ont rencontré des membres de "toutes les institutions européennes", Parlement, Commission et Conseil, a raconté M. Lê Quang.
"On sentait qu'ils avaient envie d'écouter un peu les citoyens, mais en même temps c'est beaucoup trop lent", a déploré le militant.
"Par exemple au niveau du Conseil, on sait qu'il y a des pays qui bloquent toute avancée climatique, c'est pour ça que le Conseil reporte à chaque fois, or c'est très urgent, on demande que ce soit une priorité", a-t-il ajouté, appelant à organiser un sommet européen spécialement dédié à la lutte contre le changement climatique.
"Il y a beaucoup d'intérêts économiques et on voit dans les sommets que c'est d'abord la compétitivité, l'emploi et la croissance, et l'écologie vient souvent en dernier. Or si la planète devient invivable, le monde des affaires sera foutu aussi", a-t-il encore mis en garde.
La police a dû intervenir auprès de "gilets jaunes" après des "dégradations et agressions", ont indiqué les forces de l'ordre sur Twitter.
Selon l'agence Belga, une partie d'entre eux a quitté le cortège et brisé les vitres d'un bâtiment avant que la police les repousse dans une rue adjacente.
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