En 2010, il a écopé, en son absence, de deux mois d’emprisonnement ferme pour "altération frauduleuse" de la vérité dans un écrit. En fait, le 1er juin 2009, il avait acheté un véhicule mais, par erreur, le propriétaire lui avait laissé l’ensemble des documents, y compris le certificat de cession.
Vient alors à l’esprit du jeune homme de se mettre à l’abri de toute poursuite en cas d’infraction au code de la route. Il inscrit à la place de son nom celui d’un ancien camarade d’école primaire, afin qu’en cas de contravention, celles-ci lui soient adressées. La supercherie a été rapidement mise à jour. Mais le prévenu a joué à l’anguille et ne s’est pas présenté devant la justice.
Jeudi 3 mai, il a été rejugé, ayant fait opposition au premier délibéré. "C’était ma période rebelle", explique-t-il au président du tribunal. La fin de cette politique de l’autruche fait que, compte tenu de sa situation, sa peine est ramenée à 105 heures de travail d’intérêt général (TIG), qui se transformeront en trois mois fermes s’il ne les exécute pas.
Il devra en outre verser 500 euros de préjudice moral à celui dont il a emprunté le nom, l’ancien copain de classe.
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