Attendu par les fans, le 6e album de La maison Tellier vient de sortir après deux ans de maturation. Comme à chaque fois, le groupe se réinvente en s'accordant une grande liberté. Yannick alias Helmut Tellier, charismatique chanteur du groupe, nous dévoile les coulisses de ce nouvel album :
Pourquoi l'avoir baptisé Primitifs modernes ?
"C'est un nom qui me trottait dans la tête depuis longtemps avant même que nous ayons commencé à travailler les chansons de ce nouvel album Raoul et moi. C'est ce titre qui va en fait conditionner la couleur que nous avons souhaité donner à l'album. Il m'a plu d'assembler deux termes aussi contradictoires qui sonnaient comme le nom d'un mouvement pictural. Ce titre c'est surtout le moyen d'affirmer la personnalité du groupe parce que nous produisons vraiment une musique en marge. Nous avons creusé notre propre sillon en mariant des éléments résolument modernes et des formes traditionnelles. Aujourd'hui c'est sur cette apparente contradiction que nous nous définissons."
Comment le style évolue ?
"Avec la chanson titre Primitifs modernes on annonce un léger virage dans notre façon d'envisager les choses. C'est une chanson qui se démarque du reste de l'album, presque un peu trop excessive dans son style indie-rock. Pour autant, l'album est le résultat d'une vraie diversité d'influences. Nous n'avions pas le désir de lui donner un style uniforme mais au contraire d'étendre encore notre palette musicale avec une grande diversité de sonorités. Notre précédent album Avalanche était plus soyeux, plus caressant musicalement, avec Primitifs modernes on privilégie un aspect plus électrique et plus brut. Ce n'est plus intimiste comme l'était Avalanche."
Quels sont les thèmes de l'album ?
"Dans Primitifs modernes, il y a un peu de nostalgie : on parle beaucoup d'adolescence à la façon d'Yves Simon ou d'Alain Souchon, avec une fausse naïveté mais un besoin de fraîcheur. Ce qui nous définit c'est cette forme d'honnêteté, de sincérité dans les propos que nous recherchons toujours. Alors, bien entendu on retrouve des thèmes plus profonds et qui nous hantent : une réflexion sur le monde qui nous entoure. Mais on ne délivre pas de messages politiques, c'est plutôt une interrogation, un état des lieux, des relations humaines ou de la société sans jugements. Ce n'est ni didactique ni militant."
Jeudi 4 avril 2019 à 20 heures au 106 à Rouen. 21,5 à 24,5€. le106.com
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