Samedi dernier, ils étaient, selon la même source, 32.000 dans l'ensemble du pays, dont 10.000 à Paris où l'acte 18 du mouvement de contestation sociale avait donné lieu à des scènes de saccage sur les Champs-Elysées, entraînant un renforcement drastique du dispositif de sécurité.
Du côté des "gilets jaunes", qui ont établi leur propre mode de comptage et contestent celui des autorités, on affichait 127.212 manifestants dans tout le pays.
"Aujourd'hui, l'ordre républicain a été maintenu", s'est félicité le ministre de l'Intérieur lors d'une déclaration place Beauvau. Il a relevé que 233 interpellations avaient eu lieu dans toute la France, 172 placements en garde à vue et 107 personnes verbalisées pour avoir tenté de prendre part à des rassemblements interdits.
"Les bonnes consignes ont été appliquées et les résultats sont là: toutes les manifestations déclarées, à Paris comme en région, ont pu se dérouler globalement dans le calme" et les "tentatives de violences et de pillage ont pu être prévenues, empêchées, stoppées", a-t-il affirmé.
"Dans toute la France, de nombreuses personnes ont été interpellées alors même qu'elles tentaient de rejoindre Paris avec des battes de baseball, des projectiles, des masques à gaz et la volonté revendiquée de casser", a affirmé Christophe Castaner.
Après les saccages de samedi dernier et le limogeage du préfet de police, le dispositif policier a été revu et renforcé à Paris et les manifestations ont été interdites des périmètres clés dans plusieurs villes, comme sur les Champs-Elysées à Paris ou la place du Capitole à Toulouse.
Sur l'ensemble du territoire, 65.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés, ainsi que 30.000 sapeurs-pompiers. A Paris, "8.545 contrôles préventifs ont été réalisés", a indiqué le ministre. Selon la préfecture de police, 96 personnes ont été interpellées et 53 verbalisées.
A Nice ou à Bordeaux aussi, "les personnes qui ont tenté de braver les arrêtés d'interdiction de manifestation ont été arrêtées et sanctionnées", a-t-il poursuivi, relevant "80 interpellations" à Nice.
Notant que les manifestations autorisées s'étaient déroulées sans heurts notables, il a conclu que c'était "une preuve nouvelle que le problème n'est pas la manifestation mais bien les émeutiers et leurs complices".
Le ministre a également eu "une pensée particulière" pour un policier victime qu'un grave malaise cardiaque place de la République à Paris et pour une "manifestante blessée ce matin à Nice".
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