L'Acte XIX des Gilets jaunes ne ressemblait pas aux autres à Rouen (Seine-Maritime), samedi 23 mars 2019. Et pour cause. La préfecture avait pris un arrêté d'interdiction de manifester pour l'hyper centre. Un arrêté jugé "efficace" par Benoît Lemaire, le directeur de cabinet de la préfète. "En début de soirée (18h15 ndlr), la casse a été nettement inférieure à celle des autres samedis", note-t-il.
Les syndicats, CGT en tête, ont a nouveau pris part au cortège dans la matinée. - Pierre Durand-Gratian
Dans la matinée, un cortège de syndicats et de Gilets jaunes a défilé le long du périmètre, plutôt dans le calme, les services d'ordre de la CGT calmant le jeu dans les face-à-face avec les forces de l'ordre.
Les forces de l'ordre font barrage à l'angle de la rue du Général Leclerc et de la rue de la République. - Pierre Durand-Gratian
15 contraventions à 135 euros
La situation s'est tendue dans l'après-midi où plusieurs centaines de manifestants battaient le pavé. Les provocations ont été nombreuses avec les forces de l'ordre mais aucun affrontement direct n'était à déplorer en début de soirée. De nombreux feux de poubelle ont été allumés. Une caravane de chantier a aussi été renversée.
Les provocations entre manifestants et force de l'ordre se sont enchaînées toute l'après-midi. - Pierre Durand-Gratian
À la mi-journée, plusieurs manifestants sont entrés à l'intérieur du périmètre interdit. 15 ont écopé de contravention de quatrième classe soit 135 euros.
Plus tôt dans la matinée, deux personnes ont été arrêtées au rond-point des Vaches de Saint-Étienne-du-Rouvray, également interdit, en possession d'armes par destination.
Les pompiers sont intervenus à 19 reprises pour maîtriser des feux sur la voie publique. - Pierre Durand-Gratian
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