En ce moment

Vaste manifestation à Londres pour un nouveau référendum sur le Brexit

Des centaines de milliers de partisans d'un nouveau référendum sur le Brexit étaient attendus samedi dans les rues de Londres, accentuant le climat de tension au moment où la Première ministre Theresa May hésite à soumettre son accord de divorce aux députés.

Vaste manifestation à Londres pour un nouveau référendum sur le Brexit
La Première ministre britannique Theresa May, le 22 mars 2019 à Bruxelles - Emmanuel DUNAND [AFP]

Des personnalités politiques de toutes tendances et des célébrités, à l'instar de l'actrice Keira Knightley, ont annoncé leur participation à cette "marche", qui doit démarrer à 12H00 GMT dans le centre de Londres, et sera ponctuée de nombreuses prises de paroles.

Dès samedi matin, les participants, venant des quatre coins du Royaume-Uni, partageaient abondement sur les réseaux sociaux les photos de leurs préparatifs, entre drapeaux européens et pancartes "révoquer l'article 50" du Traité de Lisbonne, qui régit la sortie d'un pays de l'UE.

Cette marche intervient deux jours après la décision des dirigeants européens d'accorder au Royaume-Uni deux options pour un report du Brexit au-delà de la date initialement prévue du 29 mars, fixant désormais au 12 avril au plus tôt l'échéance fatidique, près de trois ans après le référendum qui a décidé d'une sortie de l'UE.

"Mauvais accord"

Farouche opposante au Brexit, la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, qui participera à la manifestation, a appelé ceux qui rejettent une sortie de l'UE à profiter "au maximum de l'opportunité" offerte par le délai accordé par Bruxelles.

"Nous devons éviter à la fois la catastrophe d'un +no deal+ et les dégâts qu'engendrerait le mauvais accord de la Première ministre" Theresa May, a déclaré Mme Sturgeon.

"La décision de l'UE de reporter les choses au moins jusqu'au 12 avril a ouvert une fenêtre et ceux parmi nous qui sont opposés au Brexit doivent saisir la chance qui s'offre", a poursuivi Mme Sturgeon.

L'option d'un second référendum avait été rejetée le 14 mars par la Chambre des communes, et rencontre également l'opposition de la Première ministre conservatrice Theresa May, mais ses partisans espèrent que le chaos ambiant au Royaume-Uni finira par rendre cette option inévitable.

La Première ministre tentait péniblement de son côté de rallier les soutiens derrière son accord de retrait de l'Union européenne, afin de le soumettre au vote des députés la semaine prochaine, et dont l'adoption permettrait, selon les conclusions des dirigeants européens, un court report technique du Brexit jusqu'au 22 mai.

Mais l'affaire est loin d'être gagnée: conclu après 17 mois de difficiles négociations avec Bruxelles et destiné à mettre en oeuvre un Brexit en douceur, le texte est très loin d'avoir convaincu les députés britanniques qui l'ont déjà rejeté, massivement, à deux reprises, le 15 janvier puis le 12 mars.

Troisième vote incertain

Signe des difficultés à venir, le petit parti nord-irlandais DUP, qui assure à Theresa May une fragile majorité absolue au Parlement, a estimé que la Première ministre avait "raté une occasion" d'améliorer son accord de divorce lors de sa rencontre avec les dirigeants de l'UE.

Sentant venir à nouveau le vent du boulet, Theresa May a prévenu dans une lettre adressée aux députés qu'un troisième vote pourrait ne pas avoir lieu, "s'il apparaît qu'il n'y a pas suffisamment de soutien pour représenter" l'accord.

Une autre option était discutée à Londres: la possibilité d'organiser une série de votes indicatifs pour déterminer les desiderata du Parlement.

Critiquée de tous côtés, semblant naviguer à vue, la Première ministre affrontait en outre des "pressions" pour "fixer la date de son départ" de Downing Street, rapportait le Times.

Dans un éditorial, le quotidien juge également que la dirigeante a fini par devenir un "obstacle" à la résolution des difficultés sur le Brexit.

"Si elle ne parvient pas à faire adopter son accord par le Parlement en début de semaine prochaine, il faudra qu'elle se retire pour permettre à un Premier ministre intérimaire d'orienter le pays vers des eaux plus sûres", en conclut le journal.

Galerie photos

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Maison à vendre Carantilly
Maison à vendre Carantilly Carantilly (50570) 120 600€ Découvrir
Maison à rénover
Maison à rénover Saint-Pair-sur-Mer (50380) 402 800€ Découvrir
Maison à vendre Notre-Dame-de-Cenilly
Maison à vendre Notre-Dame-de-Cenilly Notre-Dame-de-Cenilly (50210) 179 880€ Découvrir
Maison à vendre Saint-Martin-de-Cenilly
Maison à vendre Saint-Martin-de-Cenilly Saint-Martin-de-Cenilly (50210) 196 520€ Découvrir
Automobile
VAN AMENAGE toit relevable
VAN AMENAGE toit relevable La Remuée (76430) 42 000€ Découvrir
Grand C4 Spacetourer Blue HDi
Grand C4 Spacetourer Blue HDi Caumont-sur-Aure (14240) 16 500€ Découvrir
VOLKSWAGEN TRANSPORTER VAN AMENAGE VOLKSWAGEN T6 L1H1  Van
VOLKSWAGEN TRANSPORTER VAN AMENAGE VOLKSWAGEN T6 L1H1 Van Mont-de-Marsan (40000) 17 890€ Découvrir
CARAVANE CARAVELAIR BRASILIA 450
CARAVANE CARAVELAIR BRASILIA 450 Villeneuve-d'Ascq (59491) 2 800€ Découvrir
Bonnes affaires
Leica Q2 19051 à l'état neuf
Leica Q2 19051 à l'état neuf Lyon (69001) 2 900€ Découvrir
Razer Blade 17 Ordinateur Portable de jeu (PC GAMER+Casque+Souris) Neuf
Razer Blade 17 Ordinateur Portable de jeu (PC GAMER+Casque+Souris) Neuf Lyon (69001) 1 900€ Découvrir
Sonos Arc Set+3x ones+sub gen 3 (Neuf)
Sonos Arc Set+3x ones+sub gen 3 (Neuf) Lyon (69001) 1 900€ Découvrir
grand meuble etagères
grand meuble etagères Bacilly (50530) 70€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Vaste manifestation à Londres pour un nouveau référendum sur le Brexit