Le sujet a été évoqué publiquement lors de la session plénière du Conseil départemental de l'Orne, vendredi 22 mars 2019 : la radicalisation d'habitants du quartier populaire de Perseigne à Alençon (Orne), en lien avec des détenus du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe.
La situation est telle que certains des 70 travailleurs sociaux basés dans ce quartier, sont inquiets pour leur sécurité. Christophe de Balorre, président du Conseil Départemental, annonce une mission d'évaluation de la situation :
Christophe de Balorre
Après cette annonce, Jean-Claude Pavis, élu de la minorité départementale, a appelé à ne pas stigmatiser l'ensemble de la population de ce quartier, déplorant que " si les services publics quittent les quartiers, ça ne va pas dans le bon sens ". Pour la majorité Jean-Pierre Blouet a déploré que la ville d'Alençon n'ait aucun travailleur social sur ce site. Patrick Lindé a annoncé que l'État pourrait imposer des logements sociaux à Perseigne, pour les épouses de détenus de Condé, soulignant " je crains que ce quartier devienne ingérable ". L'élu demande à ce que les élus locaux soient informés de telles éventuelles attributions de logements.
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