Le maintien de cet âge légal à 62 ans a été "confirmé, tant part le Premier ministre (Edouard Philippe) que par la ministre de la Santé (Agnès Buzyn)" et "le contrat que nous avons engagé avec les partenaires sociaux ne change pas d'un iota", a-t-il déclaré sur France Inter.
M. Delevoye a toutefois reconnu qu'il y avait "une confusion autour de l'âge", après que le gouvernement a ouvert la porte à un allongement de la durée de travail pour financer la future réforme de la dépendance.
La borne légale des 62 ans, "c'est l'âge d'ouverture des droits" mais "les Français, plein de bon sens, partent quand ils décident que leur pension est au niveau qu'ils souhaitent" et "en réalité les personnes sont en train de partir à 63, 64, 65 ans très naturellement dans le système actuel", a-t-il expliqué.
Certains "calculent pour partir à l'âge du taux plein", a-t-il ajouté, soulignant que "20% des femmes vont jusqu'à 67 ans parce qu'il y a un système de décote".
Le Haut commissaire a cependant distingué "l'enjeu de sécurité sociale" des retraites de "l'enjeu de santé" de la dépendance, assurant qu'"il y a une étanchéité" entre les deux sujets.
Mais pour financer la prise en charge de la dépendance, "le débat doit être posé dans sa totale dimension, sans aucune censure, sans aucune réserve", a-t-il estimé.
"Pourquoi s'interdire toute hypothèse ? On est dans un pays incroyable, on pose un problème et on s'interdit déjà un certain nombre de réponses", a-t-il commenté.
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