Le défilé doit conduire les manifestants du boulevard Saint-Michel au Champ-de-Mars pour cette mobilisation également appelée par Solidaires, la FSU (enseignants), l'Unef (étudiants) et UNL (lycéens). Des organisations comme Attac et des partis comme le PCF étaient également présents.
"Fin du mois, fin du monde même combat", "Il y a du grain à moudre", pouvait-on lire sur les banderoles CGT/FO.
"La mobilisation continue mais ça forme un tout avec ce qui se passe les samedis. Le grand débat semble-t-il est terminé maintenant, il faut des réponses en matière de salaire, de retraite, de justice fiscale, de services publics", a déclaré dans le carré de tête le numéro un de la CGT Philippe Martinez.
"On ne s'adresse pas seulement au gouvernement, on s'adresse également au patronat. Il faut ouvrir de vraies négociations sur le pouvoir d'achat (...) On est à la fin du grand débat, il me semble important de montrer que les salariés sont déterminés", a renchéri son homologue de FO Yves Veyrier.
Lors de la dernière journée d'action le 5 février, à laquelle n'appelait pas FO, 30.000 personnes avaient marché entre l'Hôtel de Ville et la Concorde selon la CGT, 18.000 pour la préfecture de police, 14.000 d'après le cabinet Occurrence, mandaté par un collectif de médias dont l'AFP.
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