"Aujourd'hui j'ai une très bonne relation avec mon président (Noël Le Graët, NDLR). Contractuellement, je suis lié jusqu'au championnat d'Europe, c'est la seule certitude aujourd'hui, c'est factuel", rappelle le technicien.
"Après, que je puisse continuer jusqu'à la prochaine Coupe du monde, évidemment, ce n'est pas quelque chose qui me déplairait (sourire) mais bon, on verra bien. On se connaît suffisamment, on a suffisamment de respect et d'affinités ensemble...", poursuit-il. "C'est lié aux résultats de toute façon. Mais avant de penser à 2022, ça passe par les qualifs (à l'Euro-2020)".
Deschamps se voit-il un destin à la Joachim Löw, le sélectionneur allemand, en poste depuis plus de douze ans et dont il est très proche ? "C'est un bon exemple oui. Comme quoi la continuité au haut niveau a du bon aussi", répond le capitaine de France-98 et sélectionneur de France-2018.
"Toujours la même passion"
Löw "a pris cette équipe pour l'amener au titre de champion du monde en 2014. Ces derniers temps et par rapport à la dernière Coupe du monde ç'a été difficile pour lui. Il était (considéré comme) le meilleur il y a 5 ans, et aujourd'hui il n'est pas (devenu) le plus mauvais, bien au contraire. C'est quelqu'un qui a prouvé beaucoup de choses et je suis content qu'il soit resté à la tête de cette équipe allemande", souligne Deschamps.
Le sélectionneur français assure aussi que l'idée de partir au sommet après le titre de 2018 ne lui a "même pas" effleuré l'esprit.
"Tout simplement parce que je me sens très bien, j'ai toujours la même passion, la même envie et parce que je suis convaincu qu'il y a encore de belles choses à faire avec ce groupe là", explique le patron des Bleus, alors que démarrent les qualifications pour l'Euro contre la Moldavie et l'Islande.
Et que pense-t-il des taquineries du président de la Fédération Noël Le Graët qui le verrait bien prendre la tête de la FFF dans quelques années ?
"Il peut me taquiner, ça, pour le moment, ce n'est pas pour moi. Aujourd'hui j'ai besoin du terrain, je viens d'avoir 50 ans. Est-ce que ce sera le cas dans 5 ans, dans 10 ans? Je ne sais pas, je ne me pose pas la question", conclut Deschamps.
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