Deux semaines jour pour jour après que le 5 mars 2019 deux surveillants du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe près d'Alençon (Orne) aient été poignardés par un détenu radicalisé, on en apprend un peu plus sur la préparation de cette attaque.
Frapper dès que possible...
Lundi 18 mars 2019, 5 co-détenus de Michaël Chiolo ont été placés en garde à vue. Certains, dont au moins 2 sont identifiés comme radicalisés, auraient poussé Chiolo à passer à l'acte. Dans un enregistrement d'une de leur conversation datant de la veille de l'attaque, révélé mardi 19 mars par nos confrères du journal Le Parisien, on les entend donner des conseils à Chiolo sur le moment le plus opportun pour perpétrer son attaque, et sur le meilleur endroit où frapper les surveillants...
J'espère que je n'aurai pas le trac
J'espère que je n'aurai pas le trac, leur répond Chiolo… Hélas, il est impossible pour l'administration d'écouter en temps réel ce type de conversation, les enquêteurs ne l'on fait qu'après coup ; d'où les mises en garde à vue des 5 complices présumés, lundi 18 mars.
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