Pour le chef de l'Etat, la situation "démontre qu'il s'agit d'un noyau dur de 40.00 à 50.000 personnes et que la seule réponse possible est une réponse de sécurité", selon ce proche.
Le chef de l'Etat est "très déterminé" à faire en sorte que les actes de violences s'arrêtent et estime qu'il n'y a "pas de dialogue possible avec ce noyau dur extrémiste", ajoute la même source.
Après les violences de samedi sur les Champs-Elysées qui l'ont obligé à écourter son séjour de ski, le chef de l'Etat a réuni à 11h30 son Premier ministre Edouard Philippe ainsi que ses trois ministres en charge de l'Intérieur et de la Justice -- Christophe Castaner, Laurent Nuñez et Nicole Belloubet -- avec leur directeur de cabinet, ainsi que le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et le directeur de cabinet du chef de l'Etat Patrick Strzoda.
Au total, une douzaine de personnes se sont assises autour d'une grande table ovale dans le "salon vert" de l'Elysée et ont gardé un lourd silence pendant que des photographes et cameramen filmaient, comme d'habitude, les premiers instants de la réunion.
Aucune prise de parole n'était prévue à l'Elysée à l'issue de cette réunion de crise, qui a été ajoutée à l'agenda du président de la République dimanche soir.
Initialement, il était seulement prévu qu'Emmanuel Macron reçoive le Premier ministre qui doit lui présenter des propositions pour tenter de rétablir l'ordre public.
Edouard Philippe devait faire "ses propositions d'adaptation au président (...) pour renforcer la doctrine d'emploi des forces de l'ordre" et "s'assurer à tout moment de la fermeté de son exécution", avait indiqué Matignon ce week-end, évoquant une réponse rapide.
Matignon est chargé de coordonner une éventuelle communication, selon l'Elysée, mais il n'est pas certain qu'elle ait lieu dès ce lundi.
Matignon a reconnu dimanche des "dysfonctionnements" du dispositif de sécurité face à une flambée de violence qui renvoie à un niveau de tension connu en décembre, avec le saccage de l'Arc de Triomphe, alors que le mouvement des "gilets jaunes", lancé il y a quatre mois, semblait marquer le pas dans la rue.
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