Hébergés dans un foyer à Rouen (Seine-Maritime), trois résidents passent une soirée festive le 22 janvier 2019, qui se termine dans la chambre du plus âgé d'entre eux. L'alcool est de la partie et très vite, l'aîné des trois se laisse aller à des gestes déplacés envers ses deux voisins qui sont installés sur son lit.
Ce sont des caresses à différents endroits du corps qu'il leur impose, dont les parties génitales de l'un d'entre eux. Très vite la situation dérape et tourne au pugilat devant les gestes inacceptables du prévenu et à propos d'une conversation téléphonique reçue par l'un des deux agressés, concernant une connaissance féminine. Les deux jeunes gens avertissent le responsable du foyer qui les incite à porter plainte. Entendus par les policiers, ils confessent leur abus d'alcool et de cannabis consommé pour l'occasion.
Un passé judiciaire éloquent
Les deux jeunes hommes persistent à dire qu'ils ne voulaient pas entrer dans le jeu de Franck Majsak, 47 ans, et affirment avoir été caressés une quinzaine de fois par le prévenu, dénonçant la volonté d'un jeu sexuel imposé. "Ils semblaient consentants", dit l'agresseur lors de l'audience. Son casier judiciaire mentionne 18 condamnations pour violences et viol, pour lesquelles il a déjà écopé de plusieurs incarcérations.
Pour le ministère public, la récidive est flagrante et "la peine se doit d'être exemplaire". Pour la défense, "il y a trop de doutes et de contradictions dans ce dossier". À l'audience du jeudi 14 mars 2019, le tribunal le condamne à une peine de quatre mois de prison ferme, à une amende délictuelle de 100 euros et prononce un mandat de dépôt à son encontre.
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