Courant 2017, puis le 9 et 21 décembre 2017, cet individu se fait régulièrement remarquer en empruntant trois lignes de bus à Rouen et au Petit-Quevilly (Seine-Maritime). En effet, lorsqu'il monte à bord, il repère délibérément une jeune femme assise côté fenêtre du bus pour qu'elle ait du mal à s'enfuir quand il s'assoit à côté d'elle.
Trois victimes portent plainte contre l'individu, connu des chauffeurs de bus puisque passager assidu. Assis à côté de sa proie, il engage des gestes sans équivoque, lui caressant la cuisse avec insistance et la complimentant sur sa beauté dans un français approximatif puisqu'il est ressortissant étranger. Il a ainsi pu donner libre cours à ses fantasmes sur les trois lignes de bus de l'agglomération rouennaise.
Arrivé en 2015
Une des victimes a pu prendre le prévenu en photo une fois son forfait accompli. Il est arrivé en France en 2015 en provenance d'un pays en guerre où sa vie était difficile et menacée. Errant de foyer en foyer, il a déposé une demande d'asile. Le Procureur de la République décrit le profil d'un homme "peu adapté à une conception occidentale de la femme".
Son casier judiciaire n'affiche aucune condamnation. La défense évoque une "intégration nécessaire qui prendra du temps". À l'audience du mercredi 13 mars 2019, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de six mois de prison assortis d'un sursis ainsi qu'à une amende délictuelle de 300 euros.
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