Place à la Ligue 1... Le seul représentant du championnat encore en lice dans les compétitions continentales a pris le même chemin que ses compatriotes Paris et Lyon, éliminés eux de la Ligue des champions au même stade de la compétition.
Les Bretons pouvaient pourtant espérer après leur belle victoire du match aller (3-1). Mais contre Arsenal et sa débauche de puissance offensive, cela n'a pas suffi.
A vrai dire, ça n'a pas fait un pli: les "Gunners" avaient rattrapé leur retard avant la fin du premier quart d'heure, passant même déjà devant grâce à leur but au Roazhon Park.
Dommage pour les près de 6.000 supporters rennais qui avaient fait le déplacement et ont donné de la voix pendant l'essentiel de la rencontre.
Les Bretons ont soutenu leur équipe dans un match haché, marqué par de nombreuses fautes, petits actes de d'antijeu et autres tacles en retard. Un domaine dans lequel Lacazette (copieusement insulté par les fans rennais), présent en raison de la réduction de sa suspension par l'UEFA, s'est illustré. Il est même passé tout près d'un deuxième carton jaune en seconde période après une nouvelle intervention inconsidérée.
A l'Emirates Stadium, Unai Emery avait décidé de prolonger le système conquérant aperçu lors de la récente victoire contre Manchester United (2-0). Un choix ambitieux mais nécessaire en raison du déficit du match aller. Ce schéma, qui intègre quatre joueurs offensifs (Aumbameyang, Özil, Ramsey et Lacazette), soutenus par deux latéraux tournés vers l'avant(Maitland-Niles, Kolasinac), pour un seul milieu récupérateur (Xhaka), ne laisse pas le droit à l'erreur.
Panthère noire
Il a été payant, les "Gunners" s'offrant le but de l'espoir dès la cinquième minute. Servi le long de la ligne de sortie de but, Ramsey a centré en force et Aubameyang était là pour détourner au premier poteau.
Le bloc rennais a cédé une deuxième fois avant la fin du premier quart d'heure. Aubameyang a centré alors que le ballon flirtait avec la ligne, pour trouver la tête de Maitland-Niles (15). Les Bretons, croyant au hors jeu, puis à la sortie de but, s'étaient un peu arrêtés de jouer. Ils l'ont payé cher.
S'ils n'ont pas désarmé, les hommes de Julien Stéphan n'ont pu aller chercher ce but qui leur manquait désormais tant.
Ils ont failli le décrocher pourtant dès le retour des vestiaires, sur une frappe vicieuse de Niang à ras de terre (47). Mais à 36 ans, contre son ancien club, Cech a fait parler ses beaux restes pour détourner sur son poteau et éliminer son ancien club.
Les Rennais ont bien fait frémir Arsenal, grâce aux débordements de Traoré ou Sarr, mais les "Gunners" ont fini par les punir, sur un centre de Kolasinac repris victorieusement par Aubameyang (72).
Le Gabonais a pu renouer avec sa célébration favorite, le port du masque. Cette fois, c'est "Black Panther" qui a envoyé les Londoniens en quarts.
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